La Nation Bénin...
Sessime : << C'est une grande fierté, je ne sais quoi dire.
Je suis déjà fière d'être Béninoise, et à entendre
le public reprendre mes morceaux, à voir toute l'organisation, toute la machine
technique, les équipes techniques, le son, les lumières, je suis fière, fière
de voir que je suis Béninoise et je viens d'un pays qui sait faire la part des
choses, qui regorge de beaucoup de croyances, mais qui n'oublie pas qu'on vient
d'un seul et même arbre, le Bénin. Je suis franchement beaucoup fière de tout.
La particularité de ce soir c'est sur le morceau Guigo. Franchement, à entendre
le public chanter, j'avais des larmes aux yeux, et je me disais intérieurement,
il ne faut pas finalement qu'on te catalogue comme celle qui pleure, tu ne vas
pas pleurer. J'étais à deux doigts de fondre en larmes parce que le public a
repris tout le premier couplet, tout le refrain, et j'ai senti cette énergie
positive du début de la prestation jusqu'à la fin... >>
Richard Flash: " C'était magnifique de voir le public qui réagissait tout le temps comme ça. ça me réconforte à l'idée de savoir que le public est toujours resté là, mes fans sont restés là malgré que je n'ai pas sorti d'album depuis 2016... Le zoukeur que je suis est sur la scène des Vodun days parce que, entre autres, le vodun a un rapport avec les Haïtiens, parce que le premier qui est resté à Saint-Domingue, qui est devenu aujourd'hui Haïti, c'était un Béninois : Toussaint Louverture. Et donc, il faut savoir que même le zouk est d'origine Béninoise... Alors, pour moi il s'agit de faire le pont avec le zouk et leur rappeler que même si vous venez ici, on va vous donner d'abord la nationalité, vous allez retrouver vos papiers, mais vous allez vous sentir dans votre monde, parce qu'ici aussi, il y a le zouk."