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Création de l’Ordre des mérites de défense et de sécurité: La Grande Chancellerie procède aux derniers réglages

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Tout se met en place pour donner corps à l’Ordre des mérites de défense et de sécurité Tout se met en place pour donner corps à l’Ordre des mérites de défense et de sécurité

L’Ordre des mérites de défense et de sécurité est une innovation qui vise à récompenser les filles et fils du Bénin qui font preuve de bravoure notamment sur les théâtres de combats. Les travaux de validation des documents devant donner corps à cette innovation ont eu lieu, mardi 26 septembre dernier à Lokossa, sous la supervision de la vice-présidente de la République, Mariam Chabi Talata, Grande chancelière de l’Ordre national.

Par   Désiré C. VIGAN A/R Mono-Couffo, le 04 oct. 2023 à 00h51 Durée 4 min.
#Création de l’Ordre des mérites #La Grande Chancellerie

Le processus de conceptualisation de l’Ordre des mérites de défense et de sécurité aborde sa phase d’implémentation dont la validation des outils a occupé, mardi 26 septembre dernier, outre les cadres de la Grande chancellerie, les délégations de l’état-major de l’Armée et des ministères en charge de la Défense et de la Sécurité intérieure. Ces travaux qui visent à donner corps à l’Ordre des mérites de défense et de sécurité, un vide laissé depuis plusieurs années dans l’Ordre national des mérites du Bénin, constituent un pas décisif dans le processus de conceptualisation enclenché sous le leadership de la vice-présidente de la République, Mariam Chabi Talata, Grande chancelière de l’Ordre national. « Les Béninois vous doivent beaucoup. Quand nous en parlons et que nous avons des exemples autour de nous qui confirment que sans vous, nous n’aurions pas su ce que deviendront nos vies, la Grande chancellerie ne saurait rester indifférente », souligne Mariam Chabi Talata. Son initiative n’a fait que devancer en fait, la hiérarchie militaire, tant l’absence de symboles de reconnaissance des sacrifices suprêmes sur les théâtres de combats était devenue préoccupante pour la grande muette.

Notamment depuis novembre 2021 où des soldats ont été engagés dans l’opération Mirador initiée pour défendre la partie septentrionale du Bénin attaquée par des groupes armés, « nous aussi avions déjà pensé à la création des médailles », confirme l’intendant militaire Alfred Assogba qui salue le sens d’anticipation de la Grand chancellerie. Entre autres, révèle l’officier, la hiérarchie militaire mettait en place des médailles de l’opération Mirador. Il en est de même pour les médailles de la Défense nationale qui visent à récompenser tout militaire dont les états de service sont irréprochables en respect des conditions de travail et d’ancienneté. En dehors de ces médailles, l’Armée pense aussi qu’il faut également distinguer ceux qui posent des actes de bravoure et dont la détermination a permis de remporter la victoire sur l’ennemi. A l’en croire, les médailles qu’ils arborent fièrement sur leurs poitrines ont un sens particulier. « Ce n’est pas dans la quantité mais la qualité. Il y a des médailles, même si c’est une seule, ça vaut plus que toutes les autres », renseigne l’intendant militaire précisant que c’est le cas notamment des médailles de sang, de sacrifice. « Quand on se rencontre, on voit d’abord les poitrines », appuie-t-il.

Associer l’image de la ville de Lokossa, dans le Mono, à la satisfaction de cette attente de l’Armée béninoise sonne comme un honneur que Bienvenu Milohin, préfet du département et Germain Hounkpè-Houénou, maire de Lokossa, ont tenu à faire savoir à la vice-présidente de la République Mariam Chabi Talata. « Pendant longtemps, salue le préfet, ils ont donné leurs poitrines, qu’il s’agisse de la défense du territoire ou de la sécurité intérieure et le vent de la réforme qui est en train de souffler sur notre République depuis 2016 est en train de les impacter positivement sous votre leadership, Madame la vice-présidente de la République, Grande chancelière. Personnellement, je vous dis merci d’avoir pensé à ces filles et fils du Bénin qui veillent sur nos sommeils, nos déplacements, nos vies mais également sur nos biens »?