La Nation Bénin...
Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, lors d’une conférence de presse tenue, vendredi 12 septembre dernier au siège de l’Office national d’imprimerie et de presse (Onip) à Cotonou, a défendu avec vigueur le bilan du président Patrice Talon. Qualifiant ce dernier d’« ultra bon », il a déroulé une série d’exemples pour illustrer les avancées réalisées depuis 2016.
L’occasion de la conférence de presse tenue, vendredi 12 septembre dernier au siège de l’Onip à Cotonou, était très bonne pour Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, pour souligner une fois encore l’ampleur du bilan du chef de l’Etat dans le domaine social. Il a dressé ce qu’il appelle un bilan très favorable des réalisations du régime du président Patrice Talon depuis 2016, assorti de chiffres et d’exemples à l’appui, dans plusieurs domaines notamment la santé, l’éducation, l’eau potable, l’emploi et la digitalisation des services publics.
« Le bilan du président Patrice Talon est bon. Il est ultra bon », a déclaré le porte-parole du gouvernement. Ces mots forts visent à marquer la rupture opérée depuis 2016, lorsque Patrice Talon, président de la République, accède au pouvoir, et à convaincre que les efforts menés jusqu’à ce jour ont été tangibles pour la population.
L’exercice fait face à des attentes élevées, dans un contexte où de nombreuses couches de la société exigent des services publics de meilleure qualité, une réduction des écarts territoriaux et une amélioration du quotidien.
Exemples multiples
Pour illustrer ses affirmations, Wilfried Léandre Houngbédji a donné plusieurs exemples avec des chiffres à l’appui.
Selon lui, avant 2016, il n’y avait qu’un seul centre de dialyse au Bénin. Aujourd’hui, on en dénombre quatre. De plus, le gouvernement a mis en place des exonérations sur certains intrants médicaux afin que les coûts de la prise en charge soient moins pesants pour les patients. Puis, ceux qui bénéficiaient déjà d’un appui du gouvernement avant 2016 continuent d’en profiter, une manière de souligner la continuité des politiques.
Le secrétaire général adjoint du gouvernement affirme aussi qu’avant 2016, environ 250 000 enfants mangeaient à la cantine pendant 20 jours dans l’année scolaire. Aujourd’hui, annonce-t-il, ce chiffre est porté à 1,3 million d’enfants. Des élèves mangent du début jusqu’à la fin de l’année scolaire dans ces cantines. Le gouvernement y voit un signe fort de réduction des inégalités et d’augmentation de la protection sociale.
Equité
« Aujourd’hui, les concours, c’est pour tous les enfants du Bénin. Ceux qui réussissent, c’est ceux qui ont travaillé». Avec cette phrase, le porte‑parole réaffirme l’engagement du gouvernement à ce que l’accès aux opportunités scolaires soit basé sur le mérite et non sur l’origine ou l’influence. « Le social, c’est donner la même chance à tous les enfants du pays ».
Un autre point fort mis en avant, c’est l’amélioration drastique de la couverture en eau potable. Le taux estimé à environ 42 % en 2016 serait passé aujourd’hui à 80 %. Le porte-parole du gouvernement décrit cela comme un grand bond, rendu possible par de nombreux investissements dans les infrastructures hydrauliques, l’extension des réseaux et la densification des services.
Parmi les réalisations présentées, la digitalisation figure en bonne place.
« Aujourd’hui, vous pouvez rester dans votre chambre à toute heure et demander votre casier judiciaire. Les frais de déplacement restent dans votre poche », illustre le porte-parole du gouvernement. C’est, selon lui, un choix politique clair : faciliter la vie des citoyens sans pour autant les habituer à la facilité, mais plutôt leur offrir un service plus accessible, plus rapide.
Sur le front de l’emploi, il affirme qu’entre 2006 et 2016, le nombre d’emplois créés était d’environ 36 000, tandis que de 2016 à 2023, on atteindrait 60 000 emplois, sans compter les dizaines d’emplois générés par les zones économiques, les infrastructures, les chantiers du pays comme la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé, le Programme spécial d’insertion économique ou le projet Azoli. Ainsi, le gouvernement veut afficher un progrès non seulement quantitatif, mais aussi qualitatif, dans les opportunités offertes aux populations, notamment aux jeunes.
Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, lors d’une conférence de presse