La Nation Bénin...
En
visite de courtoisie, lundi 26 mai dernier à Cotonou, la ministre des Relations
internationales et du Commerce de la Namibie, Selma Ashipala-Musavyi, a été
reçue par son homologue béninois, Olushegun Adjadi Bakari. Une occasion pour
les deux diplomates d’évoquer les perspectives d’un partenariat renforcé entre
leurs pays.
La
République du Bénin a accueilli, ce lundi 26 mai, une visite diplomatique. La
ministre namibienne des Relations internationales et du Commerce, Selma
Ashipala-Musavyi, s’est rendue à Cotonou où elle a rencontré le ministre des
Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari.
Cette
visite marque la première mission officielle de Ashipala-Musavyi depuis sa
récente nomination à la tête de la diplomatie namibienne. Ancienne ambassadrice
de la Namibie accréditée près le Bénin avec résidence à Accra, elle n’avait pu,
jusqu’alors, présenter ses adieux aux autorités béninoises. Son passage à
Cotonou répond donc à la fois à un devoir de courtoisie et une volonté de
réengagement diplomatique. Au cours de l’entretien, les deux ministres ont
dressé un état des lieux des relations bilatérales entre leurs pays. Tout en
saluant la qualité des liens déjà établis, ils ont insisté sur la nécessité de
les approfondir à travers de nouveaux axes de coopération. Parmi les sujets
abordés figure en bonne place la libre circulation des ressortissants. Les deux
parties ont convenu de faciliter davantage les démarches administratives et les
opportunités de mobilité entre le Bénin et la Namibie, dans une logique
d’ouverture Sud-Sud et de rapprochement des peuples.
La rencontre a également permis d’explorer des pistes pour un élargissement du partenariat, notamment dans les domaines du commerce, de la diplomatie économique et de la coopération technique. La Namibie, riche de ses ressources naturelles et engagée dans la modernisation de son économie, et le Bénin, en plein essor régional, entendent conjuguer leurs atouts pour bâtir un partenariat mutuellement bénéfique. Cette visite symbolique pourrait ouvrir la voie à des accords plus concrets dans les mois à venir. Elle témoigne surtout d’un regain d’intérêt pour une diplomatie africaine dynamique, tournée vers l’action et la complémentarité interétatique.