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Drame à Akpakpa: Le gouvernement assure son soutien aux victimes

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La délégation gouvernementale a visité le Cnhu pour évaluer l’état de santé des blessés La délégation gouvernementale a visité le Cnhu pour évaluer l’état de santé des blessés

Composée d’Alassane Séidou, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé et Véronique Tognifodé, ministre des Affaires sociales, une délégation gouvernementale s’est rendue ce mardi 14 janvier au Centre national hospitalier universitaire (Cnhu) pour évaluer la prise en charge des victimes de l’explosion d’Ayélawadjè, à Akpakpa, survenue, samedi 11 janvier dernier.

 

Par   Isidore GOZO, le 15 janv. 2025 à 06h44 Durée 2 min.
#Incendie

Le drame survenu à Ayélawadjè, samedi 11 janvier dernier, n’a pas laissé indifférent le gouvernement. Déjà, aux premiers instants après l’incident, il a mis en place des mesures d'urgence pour sécuriser la zone, éviter les risques d'intoxication à grande échelle et garantir la prise en charge sanitaire et sociale des victimes.

ce mardi, la délégation a visité le Cnhu pour évaluer l’état de santé des blessés. Selon le ministre de la Santé, la situation s'est nettement améliorée. « Plus de deux tiers des 150 patients reçus ont pu être libérés, bien que nous regrettions quelques pertes humaines. Actuellement, une cinquantaine de patients continuent leur suivi médical, que ce soit au Cnhu ou au centre de traitement des épidémies à Abomey-Calavi. Parmi les cas graves, nous avons malheureusement perdu deux vies et quatre autres patients sont toujours dans un état critique. Plus de la moitié des victimes sont des enfants », a-t-il expliqué. Il a également lancé un appel à la vigilance : « Les maisons situées à proximité immédiate de la zone de l'explosion ont été entièrement évacuées. Nous maintiendrons cette situation et invitons toute personne présentant des symptômes à consulter un centre de santé pour un traitement approprié », a fait savoir Benjamin Hounkpatin.

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a souligné la nécessité de renforcer la sécurité des habitants et a incité la population à signaler tout entreposage illégal de produits chimiques ou inflammables en zone urbaine. « Il est primordial de privilégier la prévention et de collaborer avec la police. Le numéro 166 est disponible pour tout citoyen souhaitant signaler des situations dangereuses», a indiqué Alassane Séidou.

De son côté, la ministre des Affaires sociales et de la Microfinance a assuré que tous les soins médicaux sont gratuits pour les victimes. « L'État a pris en charge l'intégralité des soins. Depuis dimanche, des équipes d'action sociale sont intervenues pour apporter un soutien psychologique aux familles touchées », a précisé Véronique Tognifodé.