La Nation Bénin...
Composée d’Alassane Séidou, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé et Véronique Tognifodé, ministre des Affaires sociales, une délégation gouvernementale s’est rendue ce mardi 14 janvier au Centre national hospitalier universitaire (Cnhu) pour évaluer la prise en charge des victimes de l’explosion d’Ayélawadjè, à Akpakpa, survenue, samedi 11 janvier dernier.
Le
drame survenu à Ayélawadjè, samedi 11 janvier dernier, n’a pas laissé
indifférent le gouvernement. Déjà, aux premiers instants après l’incident, il a
mis en place des mesures d'urgence pour sécuriser la zone, éviter les risques
d'intoxication à grande échelle et garantir la prise en charge sanitaire et
sociale des victimes.
ce
mardi, la délégation a visité le Cnhu pour évaluer l’état de santé des blessés.
Selon le ministre de la Santé, la situation s'est nettement améliorée. « Plus
de deux tiers des 150 patients reçus ont pu être libérés, bien que nous
regrettions quelques pertes humaines. Actuellement, une cinquantaine de
patients continuent leur suivi médical, que ce soit au Cnhu ou au centre de
traitement des épidémies à Abomey-Calavi. Parmi les cas graves, nous avons
malheureusement perdu deux vies et quatre autres patients sont toujours dans un
état critique. Plus de la moitié des victimes sont des enfants », a-t-il
expliqué. Il a également lancé un appel à la vigilance : « Les maisons situées
à proximité immédiate de la zone de l'explosion ont été entièrement évacuées.
Nous maintiendrons cette situation et invitons toute personne présentant des
symptômes à consulter un centre de santé pour un traitement approprié », a fait
savoir Benjamin Hounkpatin.
Le
ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a souligné la nécessité de
renforcer la sécurité des habitants et a incité la population à signaler tout
entreposage illégal de produits chimiques ou inflammables en zone urbaine. « Il
est primordial de privilégier la prévention et de collaborer avec la police. Le
numéro 166 est disponible pour tout citoyen souhaitant signaler des situations
dangereuses», a indiqué Alassane Séidou.
De son côté, la ministre des Affaires sociales et de la Microfinance a assuré que tous les soins médicaux sont gratuits pour les victimes. « L'État a pris en charge l'intégralité des soins. Depuis dimanche, des équipes d'action sociale sont intervenues pour apporter un soutien psychologique aux familles touchées », a précisé Véronique Tognifodé.