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Editorial de Paul Amoussou: Conscience écolo

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Editorial de Paul Amoussou Editorial de Paul Amoussou

Dites-moi si vous avez le réflexe écologique, et je vous dirai qui vous êtes. Etes-vous un acheteur compulsif, renouvelant les produits que vous pourriez recycler ? Quels produits achetez-vous : bio ou pas bio ? Comment gérez-vous vos déchets ? Votre réflexe est-il dédié à l’économie dans l’usage de l’eau et de l’électricité ? Etes-vous favorable aux énergies renouvelables plutôt qu’aux énergies fossiles ? Bref, quelle est votre empreinte écologique, en partant du fait que les gestes écologiques au quotidien les plus simples sont parfois les plus efficaces pour le développement durable, c’est-à-dire la pérennisation de l’existant, à équilibre de notre planète. 

Par   Paul AMOUSSOU, le 17 juil. 2023 à 07h45 Durée 3 min.
#éditorial de Paul Amoussou
L’écologie, autrement dit l’action de l’homme sur son environnement, est axiale, au cœur de nos vies, n’en déplaise à tous les Saint-Thomas qui refusent de voir la fonte des glaces et les pics de mercure qui frôlent la géhenne. C’est une question de survie, en droite ligne avec le leitmotiv d’Antoine de Saint-Exupéry: la terre ne nous appartient pas, nous l’empruntons à nos enfants.
Partant de ce principe, il faut restituer l’emprunt en l’état, en l’occurrence une grosse boule bleue aussi bien portante que l’ancêtre Lucy nous l’a laissée, et même faire un legs avec des intérêts. Mais de cette considération, nous sommes bien loin, avec une planète pleine de bleus, bien abimée, à bien des égards, par nos (manques) soins, à en juger par les menaces liées au réchauffement climatique et ses implications pour chacun et tous.
Sans devoir insister sur les causes, d’ailleurs connues de tous, ni s’arrêter sur les barbarismes et autres terminologies en lien avec l’écologie, adopter les bons réflexes et avoir les bonnes attitudes, suffisent à la cause. Chaque geste compte et il n’y a pas de goutte d’eau insignifiante. Entre limiter l’usage de la climatisation ou tenir à cœur d’éteindre ses installations électriques après usage, renoncer à l’avion comme la petite militante écologique suédoise Greta Thunberg ou renoncer à la consommation de la viande de bœuf dont la cuisson nécessite beaucoup d’énergie de combustion, le champ d’action est large ! C’est une question d’état d’esprit, d’éveil. Ceci, dans la bonne mesure des choses, sans non plus en devenir parano, intransigeant ou intégriste de la cause écologique. Ce n’est pas non plus une option, selon qu’on est riche ou pauvre. Il faut même considérer comme fun, branché comme l’on dit couramment, d’être écolo de nos jours, comme de disposer du dernier IPhone ou Air Jordann
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