Homme politique, acteur social de premier rang, religieux par-dessus tout, Yacoubou Malèhossou a reçu les hommages de ses admirateurs qui n’ont pas tari d’éloges à son endroit.
« Il est un don à la communauté islamique, à tout le Bénin, à l’humanité », a déclaré Père Justin Bocovo, curé de la paroisse Notre Dame de la Visitation de Gbèdagba à Cotonou. Et pour le Centre de promotion de l’entreprenariat et des arts, il faudrait célébrer de leur vivant ces personnes qui marquent positivement la communauté et en faire des modèles, des repères pour la jeunesse. « Si nous ne célébrons pas nos héros, les héros nous viendront toujours d’ailleurs », a indiqué le coach Justino Vieyra, responsable du Centre de promotion de l’entreprenariat et des arts.
En effet, à travers la Fondation Malèhossou, qui porte son patronyme, l’ex-député assiste les couches les plus vulnérables notamment les femmes et les enfants, et prend une part active au règlement de diverses crises afin de pacifier le Bénin. Cela lui a d’ailleurs valu le titre de médiateur au sein de l’Union islamique du Bénin. Suite aux crimes crapuleux commis par des terroristes au nord du Bénin, Yacoubou Malèhossou et ses pairs ne se sont pas fait prier avant d’entamer une campagne de sensibilisation dans les mosquées, auprès des communautés victimes, pour une prise de conscience à propos des stratagèmes de ces personnes malintentionnées qui enrôlent les jeunes. Les bras chargés de vivres dans les hôpitaux, les maisons d’arrêt, pour soulager les âmes en souffrance, telle est la vocation de l’homme célébré, ce samedi 19 août à Cotonou. « Il a les qualités d’un dirigeant. Calme, patient, véridique, humble. Il n’est pas arrogant. Il consulte avant la prise de toute décision, et quand on n’est pas en accord, il recule. Il connaît la place de chacun », a déclaré l’Imam Moutawakil Boukari Malik, membre de la fondation Malèhossou. Pour les artistes, l’homme est un généreux donateur. C’est dire qu’il impacte presque toutes les couches de la société. « Au Bénin, mon papa, c’est El Hadj Malèhossou. J’ai perdu mon père à l’âge de 15 ans, et ma mère 1 an plus tard. Et depuis mon premier album, Dieu m’a fait rencontrer mon papa Yacoubou Malèhossou. Que Dieu lui accorde une longue vie », a prié l’artiste GG Lapino.
Pour le récipiendaire, qui a reçu ses attributs d’icône du Bénin, une écharpe à l’effigie du drapeau national, et un tableau de reconnaissance pour son dévouement, il faut qu’il y ait de la relève. Il témoigne sa reconnaissance à tous les généreux donateurs qui lui permettent d’accomplir ses œuvres ainsi qu’à tous les membres de la fondation portant son nom.