La Nation Bénin...
La
présidente de la Haute cour de Justice, la professeure Dandi Gnamou, a reçu
successivement en audience, vendredi 25 octobre dernier, au siège de son
institution à Porto-Novo, le président de la Haute autorité de l’audiovisuel et
de la communication (Haac), Edouard Loko et le Haut-commissaire à la prévention
de la corruption, Jacques Migan.
Le
président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac),
Edouard Loko et le Haut-commissaire à la prévention de la corruption, Jacques
Migan, après leur prise de fonction, poursuivent leurs visites de courtoisie et
de prise de contact aux autres personnalités de la République. A leur demande,
ils ont été reçus successivement en audience, vendredi 25 octobre dernier, par
la présidente de la Haute cour de Justice, la professeure Dandi Gnamou. Les
deux personnalités étaient accompagnées de leurs collaborateurs immédiats.
Premier
à être reçu, le président de la Haac a confié à la presse, au sortir de
l’audience, toute sa satisfaction d’avoir échangé avec Dandi Gnamou. « Je
continue ma tournée dans la cour commune. Vous savez que dans chaque cour
commune, il y a toujours une belle dame dans la maison, avec qui tout le monde
est poli… C’est donc chez elle que je suis venu ce matin », a ironisé Edouard
Loko, pour montrer la pertinence de sa visite à la présidente de la Haute cour
de Justice. Il annonce que cette étape est l’avant dernière au titre de ses
visites de prise de contact avec "les anciens de la maison". « Il me
reste à aller voir la reine-mère, la vice-présidente de la République, Mariam
Chabi Talata », ajoute le président de la Haac.
Jacques
Migan, quant à lui, a saisi l’occasion de sa visite pour aborder avec la
présidente Dandi Gnamou la mission dévolue au Haut-commissariat à la prévention
de la corruption et les doléances des populations sur la lutte contre la
corruption au Bénin.
Les
deux audiences ont permis à la présidente de la Haute cour de Justice de
partager avec ses hôtes, sa volonté et celle des juges de sa mandature de
travailler pour opérationnaliser la fonction juridictionnelle de l’institution,
avec les moyens que lui offre la Constitution de 1990 telle que modifiée en
2019. Dandi Gnamou fonde sa détermination sur le fait qu’une juridiction existe
pour rendre des décisions. Un séminaire s’ouvre d’ailleurs à cet effet, ce
lundi 28 octobre, à Agoué à Grand-Popo pour cinq jours■