La Nation Bénin...
L’ultimatum donné par la Cedeao aux mutins du Niger a pris fin ce dimanche, avec l’incertitude que l’intervention militaire ait vraiment lieu. La faute, non pas à Toto ni à un quelconque rétropédalage de l’instance sous-régionale, mais à la conjonction de plusieurs facteurs. Il y a notamment le Sénat nigérian qui a douché les ardeurs du président Tinubu, très déterminé pourtant à aller contre ce putsch qui vient un peu le narguer, lui qui avait mis en garde contre ce phénomène une fois la présidence de la Cedeao prise récemment. La faute également aux chefferies traditionnelles qui, ici et là, exercent une forte pression sur les chefs d’Etat afin qu’ils renoncent à l’initiative militaire au Niger, à l’image des opinions, dans les pays de la Cedeao, divisées sur la question, avec une forte tendance à la désapprobation de toute action militaire.