La Nation Bénin...
En
2025, le gouvernement agira davantage en faveur des enfants en augmentant les
efforts dans les secteurs de la santé, du sport et de l’éducation. Les
activités et budgets dans ces trois secteurs sont élaborés en conséquence.
Le
bien-être de l’enfant est au centre des préoccupations du gouvernement. Il y
consacre énergie et ressources pour relever ce défi. Aujourd’hui mieux qu’hier,
le sujet retient toutes les attentions. Si la loi fondamentale du Bénin l’a
consacré depuis 1990 et un peu plus d’une décennie après, la loi n°2003-17 du
11 novembre 2003 portant Orientation de l'Education nationale en République du
Bénin, modifiée par la loi n°2005-33 du 06 octobre 2005, en a fait la première
priorité au plan national, le gouvernement actuel en est aussi bien conscient.
L’engagement
est donc pris depuis un certain nombre d’années pour faire de la question du
bien-être de l’enfant, la chose la mieux partagée. Ce ton se dénote chaque
année dans le budget de l’Etat qui vise des initiatives concourant à la
promotion du bien-être des enfants et à garantir leur plein épanouissement.
Celui de 2025 s’est aussi prêté à l’exercice. Dans ce cadre, plusieurs
activités sont prévues dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du
sport afin de répondre efficacement aux besoins spécifiques des enfants.
Dans
le secteur de la santé, les actions incluent entre autres, l’appui au
fonctionnement du Comité national de lutte contre le Vih/Sida, la tuberculose,
le paludisme, les hépatites, les infections sexuellement transmissibles et les
épidémies pour un budget de près de deux milliards de F Cfa. La prévention et
la lutte contre le paludisme dans le rang des enfants coûteront un peu moins de
quatre milliards à l’Etat en 2025. Pour le même exercice, l’Etat a prévu
l’appui au financement du centre pédiatrique de Sèdo Goho pour un montant de
soixante-douze millions de F Cfa et l’appui au financement du Centre
hospitalier universitaire de la Mère et l’Enfant Lagune (Chu-Mel), à hauteur de
neuf cent deux millions F Cfa. Il sera alloué pour la santé de la mère et de
l'enfant et des soins infirmiers et obstétricaux un budget de six cent
quatre-vingt millions de F Cfa.
Les actions destinées aux enfants dans les trois ordres de l’enseignement ciblent les niveaux préélémentaire, primaire et secondaire. Entre autres actions envisagées, « la gestion de la santé et du sport scolaire de l'Enseignement primaire », « la gestion des établissements privés et de la promotion de la préscolarisation » et le « transfert aux structures compétentes des ressources pour l'achat des vivres et autres dépenses au profit des écoles à cantines scolaires du ministère des enseignements maternel et primaire ». Les montants alloués à ces trois activités se déclinent dans l’ordre de cent dix-huit millions de F Cfa, trente-cinq millions de F Cfa et vingt-neuf milliards.
Dans
ce même registre, il est prévu environ trois milliards et demi pour la commande
et la distribution des manuels, des cahiers d'activités et matériels
didactiques dans les Ecoles primaires publiques et les écoles maternelles et à
peu près six milliards et demi en guise de subventions aux écoles pour leur
fonctionnement.
L’exonération
des élèves filles du 1er cycle de l'Enseignement supérieur général des frais
d'inscription est une réalité dans notre pays depuis quelques années. La mise
en œuvre de cette mesure nécessite environ sept milliards et demi.
Les actions inscrites pour l’épanouissement des enfants dans le budget de l’Etat, gestion 2025 pour ce qui concerne le secteur des sports se résument en quatre volets. La première action relative à la mise en œuvre du sport scolaire et universitaire est évaluée à environ un milliard et demi. La deuxième, consacrée à la mise en œuvre du projet « Sport pour tous » bénéficiera d’un montant de cinq cent vingt millions de Fcfa. Le budget de la troisième activité intitulée, « l’appui aux associations, mouvements et institutions de Jeunesse » est de quarante quatre millions quatre cent mille. La quatrième action inscrite au budget 2025 soutiendra « l’organisation des activités de promotion de la jeunesse » pour un montant avoisinant cent trente-six millions et demi.