La Nation Bénin...
L’Agence
nationale d’identification des personnes (Anip) met à la disposition des
usagers de nouvelles plateformes digitales et un numéro vert pour mieux
répondre à leurs préoccupations. Ces nouveaux services ont été lancés, vendredi
14 février à Cotonou.
Construire
un Bénin où l’identité est un levier de développement et non un frein. Telle
est la nouvelle vision incarnée par Aristide Adjinacou Gnahoui, directeur
général de l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip).
Cette
vision s’est déclinée en plusieurs réformes pour améliorer l’expérience client
de l’agence. Au nombre de ces nouveaux services qui marquent une étape décisive
dans la transformation de l’Anip, il y a la mise en service de la plateforme
eservices.anip.bj, le lancement d’un chat bot à base de l’intelligence
artificielle pour des réponses instantanées 24h/24, 7j/7. « Nous lançons
un système anti-fraude parce que l’identité est un droit mais aussi une
responsabilité. Un centre d’appel gratuit au 7054, parce qu’un citoyen doit
pouvoir parler à un humain dans sa langue sans barrière », a déclaré
Aristide Adjinacou Gnahoui, directeur général de l’Agence nationale
d’identification des personnes (Anip).
Il
poursuit : « L’Anip que nous bâtissons est une Anip moderne proche des
citoyens et tournée vers l’avenir. Un parent serein qui inscrit son enfant à un
examen en toute simplicité. Un citoyen libéré des files d’attentes, qui accède
à ses documents en quelques clics. Un Béninois de la diaspora qui obtient ses
pièces où qu’il soit sans contrainte. Une mère assurée qui obtient l’acte de
naissance de son enfant dès sa naissance. Une fraude éliminée grâce à des
documents authentifiés et sécurisés ». Selon Aristide Adjinacou Gnahoui,
l’identité n’est pas qu’un simple document. C’est surtout la clé qui ouvre la
porte de l’éducation, de la santé, de la finance et de la citoyenneté. A juste
titre, la collaboration entre l’Anip et les ministères des divers ordres de
l’enseignement devrait libérer, les jours à venir, de la fourniture de
certaines pièces lors des examens notamment l’acte de naissance. Déjà, des
tablettes sont déployées dans plusieurs ambassades pour faciliter à la diaspora
l’accès aux pièces d’identification. Et à en croire le directeur général de
l’Anip, l’inclusion est aussi visée. Grâce au projet Wuri, financé par la
Banque mondiale, des motos permettront aux agents de se rapprocher des
personnes vivant avec un handicap pour leurs besoins d’identification. Un
mécanisme de double validation est mis en place afin de s’assurer de la qualité
des données transmises au Registre national des personnes physiques, et un
dispositif novateur pour l’enrôlement et la délivrance d’actes sans erreur.
« L’ambition est de faire du Bénin un leader africain de l’identification et de l’état civil. D’ici 2028, nous aurons deux ans d’avance sur l’Odd 16.9 : une identité pour tous. Chaque citoyen aura une identité électronique, sécurisée, ouvrant un accès direct aux services essentiels. Et nous serons un partenaire stratégique, pour le gouvernement et les entreprises », a indiqué le directeur général de l’Anip. La finalité, au dire d’Aristide Adjinacou Gnahoui, est de garantir une expérience fluide et accessible en matière d’identité et d’état civil. Car, assure-t-il, la qualité des systèmes d’information est un enjeu important pour la sécurité des citoyens et la sécurité nationale.