La Nation Bénin...
Léon
Babadjihou, directeur de l’exercice
« Je n’ai pas encore connaissance de toutes les observations faites, mais je dirais que c’est déjà une réussite parce qu’un exercice réussit lorsque tous les éléments du scénario sont bien joués. Je note que tout s’est bien déroulé et nous n’avons pas eu une crise dans la crise. Après, nous analyserons les constatations faites pour voir comment réajuster le plan d’urgence. Nous avons éprouvé la réactivité des différentes entités et nous avons regardé l’organisation de l’équipe de gestion de crise, comment les décisions sont prises. Tout cela sera analysé pour prendre des décisions dans le sens de réajuster les éléments du plan d’urgence. La suite sera de réunir toutes les observations et de dégager les constations pour mettre à jour le plan d’urgence ».
Joël Genty, directeur général de la Société des aéroports du Bénin (Sab)
« L’exercice s’est déroulé comme on l’a souhaité mais il y a des choses à réajuster et on va le faire au cours d’un débriefing avec toutes les parties prenantes. Un aéroport, c’est une famille. Sur le principe, nous avons des procédures d’exercice d’urgence qui sont établies et que nous avons remises à jour. Aujourd’hui, force est de constater que ces nouvelles procédures fonctionnent et que nous sommes satisfaits du travail, même si on sait que dans tout exercice, il y a des choses à améliorer. La coordination est la base de fonctionnement d’un aéroport. Ceux qui ont participé à cet exercice sont des gens avec qui nous travaillons en permanence et avec qui nous servons les passagers dans les meilleures conditions de sureté et de sécurité. Nous avons testé toutes les équipes internes et externes ».
Colonel Herman Wiliam Avocanh, chef d’état-major de l’Armée de l’air, représentant le chef d’état-major général
« C’est un exercice d’évaluation des mesures de coordination dans le cadre de la gestion de crises majeures. Aujourd’hui nous avons travaillé sur une thématique de défense qui est la saisie illicite d’un aéronef. Nous avons eu l’occasion de tester le plan d’urgence de l’aéroport et de voir les défaillances éventuelles puis les moyens à mettre en œuvre pour que nous atteignions la perfection. Le plan d’urgence de l’aéroport de Cotonou a été conçu pour que l’aéroport soit sécurisé. Mais il ne suffit pas d’avoir un plan d’urgence pour aller dormir sur ses lauriers. Dans le processus de suivi évaluation, il nous revenait de tester ce plan et de nous assurer de ce qu’il fonctionne et de pouvoir l’améliorer parce que les menaces sont changeantes ».
Alain Orounla, préfet du département du Littoral
« C’est mon deuxième exercice. J’ai déjà eu l’occasion de participer à ce genre d’exercice qui est la routine normale d’un aéroport. Ces exercices que l’on ne souhaite pas vivre en situation réelle sont là pour tester la réactivité de notre système sécuritaire et tout ce qui est mis en œuvre pour que l’aéroport soit sûr. Ces exercices viennent aussi révéler les lacunes, les insuffisances du dispositif et quand elles sont révélées, on les corrige pour être encore plus efficace et plus pertinent… »■