La Nation Bénin...
L’ancien président de l’Assemblée nationale et figure historique de la vie politique béninoise, Me Adrien Houngbédji, a officiellement annoncé son soutien au candidat de la mouvance présidentielle, Romuald Wadagni, pour la présidentielle du 12 avril 2026. Dans une déclaration rendue publique le mardi 28 octobre à Porto-Novo, le président du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) a félicité le ministre d’État pour la validation de sa candidature et salué son parcours exemplaire au service du Bénin.
« Des deux candidats validés par la Cour constitutionnelle, Romuald Wadagni est indiscutablement le plus qualifié pour occuper la fonction présidentielle », a affirmé Me Houngbédji, avant d’assurer le candidat de son « soutien actif » durant la campagne. Selon lui, le ministre d’État, après dix années de loyaux services aux côtés du président Patrice Talon, a acquis l’expérience politique et administrative nécessaire pour assurer la continuité de l’action publique, tout en apportant des améliorations là où elles s’imposent.
L’ancien chef du Parlement béninois, tout en reconnaissant que le différend entre le parti Les Démocrates et l’un de ses députés a privé le pays d’un débat plus ouvert, invite les citoyens à privilégier la paix et la stabilité. « La frustration ne saurait justifier des comportements nuisibles à la paix », a-t-il averti, saluant la « déclaration responsable » de Me Renaud Agbodjo, candidat recalé, qui a choisi le retrait temporaire de la vie politique.
Adrien Houngbédji place également de grands espoirs dans la posture d’unité nationale affichée par le candidat de la mouvance. Rappelant la déclaration de Romuald Wadagni à Parakou le 4 octobre, selon laquelle il ambitionne d’être « le candidat de tous les Béninois », il a formulé le vœu qu’il devienne, une fois élu, « le président de tous » et œuvre à la réconciliation nationale.
Fidèle à ses convictions démocratiques, Me Houngbédji exhorte le jeune leader à préserver l’héritage de la Conférence nationale de 1990 et à résister aux dérives autoritaires. « Il accédera aux responsabilités suprêmes dans un temps où, un peu partout en Afrique et dans le monde, les valeurs véhiculées par la Conférence nationale sont en régression. Je forme le vœu qu’il consolide l’ancrage de notre pays dans la démocratie et l’État de droit », a-t-il conclu.
Adrien Houngbédji