La Nation Bénin...
Ousmane Batoko,
ancien président de la Cour suprême et personnalité respectée du paysage
institutionnel béninois, a pris publiquement position en faveur de Romuald
Wadagni. Ce ralliement apporte un poids supplémentaire au duo Wadagni-Talata,
déjà désigné par les principales forces de la mouvance présidentielle, le Bloc
Républicain (BR) et l’Union Progressiste le Renouveau (UPR). Son geste illustre
non seulement la confiance qu’il place dans le profil du ministre de l’Économie
et des Finances, mais aussi une volonté claire de préserver la cohésion autour
de l’héritage politique du président Patrice Talon.
Pour de nombreux observateurs, ce soutien n’est pas anodin. Ousmane Batoko, connu pour sa rigueur institutionnelle et son attachement aux principes démocratiques, a toujours gardé une certaine réserve dans les joutes politiques. Son engagement actuel est donc perçu comme un gage de crédibilité supplémentaire pour la candidature de Wadagni, que d’aucuns présentent déjà comme l’incarnation d’une nouvelle ère politique.
Selon l’ancien président de la Cour suprême, le duo Wadagni-Talata représente un choix stratégique capable de consolider les acquis des réformes menées depuis 2016, notamment dans les domaines économique, institutionnel et social. « Le Bénin a besoin d’un leadership qui allie compétence technique, vision politique et sens de l’État », a-t-il martelé.
Du côté des états-majors politiques, cette prise de position est largement saluée. L’annonce de Batoko intervient dans un contexte marqué par l’intensification des démarches de terrain de Romuald Wadagni. Depuis sa désignation comme porte-étendard de la mouvance, le ministre d’État a entamé des rencontres avec les partis politiques et les forces vives du pays, affichant une volonté de dialogue inclusif.
À moins d’un an du
scrutin, chaque appui devient décisif. Le ralliement d’Ousmane Batoko conforte
donc l’image d’un Wadagni présidentiable, porté par des soutiens
institutionnels solides et par une mouvance désireuse de conserver le pouvoir
en 2026. Il reste à voir comment cette dynamique influencera la stratégie des
autres formations politiques, notamment dans le camp de l’opposition.
Ousmane Batoko