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Projet de loi de finances 2025: L’inclusion sociale et le développement humain priorisés

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Romuald Wadagni, ministre d’Etat en charge de l’Economie et des Finances Romuald Wadagni, ministre d’Etat en charge de l’Economie et des Finances

Le projet de loi de finances gestion 2025 laisse entrevoir un paquet de programmes et projets qui impacteront de façon significative, le bien-être des Béninois, autant qu’il contribuera à améliorer les indicateurs macroéconomiques. 

Par   Arnaud DOUMANHOUN, le 15 nov. 2024 à 06h42 Durée 2 min.
#projet de loi de finances gestion 2025

Le projet de budget 2025, le dixième présenté à l’Assemblée nationale sous le régime du président Patrice Talon, est centré sur le bien-être des citoyens. Il est équilibré en charges et en ressources pour un montant total de 3 551,0 milliards F Cfa, et permettra au gouvernement de mobiliser et de dépenser un total de 18 121,6 milliards F Cfa depuis le budget de 2016. Ce projet de budget est porteur d’équité et de justice sociale, s’inscrivant dans la voie du développement durable. Au total, 41,5 % des dépenses sont allouées à des programmes de redistribution dont des transferts monétaires, l’accès aux soins de santé, l’éducation gratuite pour les filles et les cantines scolaires, en vue de la réduction des inégalités et du mieux-être des populations les plus vulnérables. Il est projeté une accélération du programme Gbessoké ainsi que la mise en place dès l’année 2025, des guichets uniques de protection sociale. Le programme Gbessoké ambitionne de sortir 20 000 foyers de la pauvreté. Le microcrédit Alafia entrera dans une nouvelle phase et les aides sociales aux personnes vulnérables poursuivies. Alliant transferts monétaires et accompagnement social, le gouvernement offre aux bénéficiaires les moyens de développer des activités génératrices de revenus et de renforcer leur autonomie.

Grâce à un budget de 30 milliards de F Cfa, les cantines scolaires se généralisent dans les zones rurales et urbaines, garantissant une alimentation quotidienne à plus de 1,5 million d'enfants. Cette mesure contribue à améliorer la scolarisation et la nutrition des enfants, deux piliers fondamentaux du développement humain. En ce qui concerne le volet sanitaire, l’exonération des équipements de dialyse et le soutien aux hôpitaux publics impacteront positivement l’accès aux soins pour tous. Dans le secteur de l’éducation, la gratuité des frais de scolarité pour les filles et la généralisation des cantines scolaires sont des mesures qui font tache d’huile et qui poursuivies en 2025, contribueront à réduire le taux d’abandon scolaire. Quant à la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi, le projet de budget en étude au parlement envisage la mise en place d’un dispositif durable d’insertion des jeunes vulnérables (Azoli), la prise en charge des frais d’apprentissage débouchant sur le Certificat de qualification professionnelle, la formation de 6 175 artisans dans huit communes pilotes et l’intégration de 5 % des personnes en situation de handicap. Le gouvernement prévoit également des investissements importants dans les infrastructures, avec plus de 430 milliards de F Cfa alloués à la construction de routes et de logements sociaux. Des projets dont la mise en œuvre stimulera l'activité économique et créera de nouveaux emplois. Le projet budget 2025 met en avant la vision d’une gouvernance à visage social.