Promotion des métiers du numérique: L’association 10 000 Codeurs chez Aurélie Adam Soulé Zoumarou

Déterminée à soutenir tous les acteurs de l’écosystème du numérique, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre du Numérique et de la Digitalisation, a échangé ce mardi avec les membres de l’association 10 000 codeurs qui accompagne la jeunesse dans plus de 65 métiers du numérique et contribue au développement durable des territoires. C’est l’occasion pour la ministre du Numérique et de la Digitalisation d’exposer la vision du gouvernement en matière de formation aux métiers du numérique.  Partageant avec les responsables de cette association les initiatives du gouvernement pour la formation, notamment l’école du numérique, elle a laissé entendre que leur vision concorde avec celle de l’Etat béninois en matière de formation aux métiers du numérique. Ainsi, elle évoque des possibilités de collaboration avec cette organisation sur plusieurs plans. «On va continuer à collaborer avec vous et rester attentif à tout ce que vous faites », a-t-elle promis. Convaincu qu’avec la capacité de lire et d’écrire, jeunes et adultes peuvent avoir un état d’esprit qui correspond aux besoins des entreprises et acquérir des compétences dans un métier recherché dans le monde entier, Douglas Mbiandou, président de l’association, sollicite le soutien du gouvernement et des 77 communes pour l’organisation du forum panafricain des métiers du numérique prévu du 18 au 20 octobre prochain. « Nous allons permettre à la cinquantaine de Béninois qui vivent l’expérience de la transformation digitale à travers les formations de 10 000 codeurs, d’aller vers les territoires dont ils sont originaires et de tirer vers le haut les adultes en reconversion et les jeunes qui se posent des questions sur leurs orientations », a-t-il expliqué.  Sidérée par le menu de ce forum fait d’ateliers de découverte des métiers du numérique, avec des thématiques portant sur l’amélioration de la posture pour l’employabilité, le développement durable et autres, Aurélie Adam Soulé Zoumarou se dit prête à soutenir l’initiative. « Nous y croyons aussi parce que le numérique ne peut pas rester seulement à la capitale. Le numérique doit aller vers les coins les plus reculés car tout le monde a besoin de l’internet », a-t-elle indiqué.