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Rapport 2024 sur l’état de la population mondiale: Les avancées et défis en matière de santé et droits sexuels

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Mettre fin aux inégalités dans la santé et les droits sexuels et reproductifs Mettre fin aux inégalités dans la santé et les droits sexuels et reproductifs

Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’Etat chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, a procédé au lancement au Bénin, du rapport 2024 de la population mondiale, ce jeudi 17 octobre à Cotonou. 

Par   Arnaud DOUMANHOUN, le 18 oct. 2024 à 06h54 Durée 3 min.
#rapport 2024 de la population mondiale #actions de développement

“Destins entremêlés, lueurs d’espoir : Mettre fin aux inégalités dans la santé et les droits sexuels et reproductifs”. Tel est le thème du rapport 2024 sur l’état de la population mondiale, officiellement transmis au ministre d’Etat, chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, par le représentant résident du Fonds des Nations unies pour la population au Bénin. Ce document qui présente l’état de la population mondiale, fait le point des progrès accomplis à travers le monde en matière de santé, droits sexuels et reproductifs au cours des 30 dernières années. Des avancées sont notées mais des défis restent à relever. “Le Bénin n’est pas resté en marge des avancées réalisées au niveau mondial en matière de santé et droits sexuels et reproductifs, et sa contribution remarquable est le résultat des réformes courageuses mises en œuvre, dans le cadre de la réalisation des engagements issus de la Conférence internationale sur la population et le développement (Cipd, 1994)”, a déclaré Dr Richmond Tiemonko, représentant résident du Fonds de Nations unies pour la population (Unfpa). Pour le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, la santé et les droits sexuels et reproductifs sont des éléments fondamentaux du bien-être humain.

“Pour le Bénin, le présent rapport est fondamentalement un appel à l’action aux partenaires impliqués dans la santé et les droits sexuels et reproductifs. Cette action doit concerner la lutte contre les inégalités ainsi que l’investissement dans les droits sexuels et reproductifs”, fait savoir Abdoulaye Bio Tchané, ajoutant que l’ambition du gouvernement est de bâtir une société plus juste et plus inclusive. Il explique donc que cet investissement attendu des partenaires est essentiel pour faire profiter à nos pays et en particulier au Bénin, les dividendes de l’égalité et des sexes. “Nous avons mis l’accent sur les mesures à prendre pour être du côté des pays qui gagnent sur le dividende démographique. Les politiques en matière d’éducation et de santé puis tous les investissements et réformes accomplis en matière de santé publique témoignent de notre engagement”, a insisté le ministre. Les chiffres du rapport sont en faveur du Bénin en ce qui concerne notamment le taux d’accouchement non assisté, le taux de mortalité maternelle, le taux d’utilisation de contraception moderne.

Dr Richmond Tiemonko a indiqué que le rapport révèle entre autres au cours des 30 dernières années, au plan mondial, que le taux de grossesses non désirées a été réduit de près de 20 % depuis 1990 et le taux de mortalité maternelle de 34 % depuis l’an 2000 tandis que les nouvelles infections par le Vih ont été réduites d’un tiers. De même, la proportion de femmes siégeant dans les parlements a plus que doublé et des lois visant la lutte contre la violence domestique ont été votées dans plus de 160 pays. Il indique que ce Rapport est un précieux outil d’alerte et d’aide à la décision que le Fonds des Nations unies pour la population met à la disposition des dirigeants, chercheurs, universitaires et autres techniciens du développement, aux niveaux mondial, régional et des pays. Le rapport fournit en effet des informations sur les progrès en termes de standards vers l’accomplissement des engagements pris en matière de développement international et au niveau des pays. “Chaque pays peut ainsi se mirer, pour se réengager à aller chaque fois un peu plus loin, consolider et accélérer les progrès vers la réalisation des droits en matière de santé sexuelle et reproductive et de réduction des inégalités de genre auxquelles s’associent les violences basées sur le genre et d’autres pratiques néfastes”, a déclaré Dr Richmond Tiemonko, représentant résident du Fonds de nations unies pour la population (Unfpa)■