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Salon national du Livre: La vocation d’une industrie du livre réitérée

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Le gouvernement entend développer l’industrie du livre et  ouvrir son Salon à l’international Le gouvernement entend développer l’industrie du livre et ouvrir son Salon à l’international

Au palais des Congrès de Cotonou, le monde littéraire vient de vivre une semaine exceptionnelle. Retour sur le Salon national du Livre 2023 qui aura tenu toutes ses promesses.

Par   Isidore GOZO, le 14 nov. 2023 à 01h59 Durée 3 min.
#Salon national du livre #La vocation d’une industrie #livre réitérée

Des conférences-débats, des échanges à bâtons rompus entre écrivains et historiens, tant béninois qu’africains. Le public n’était pas du reste. A cela, il faut ajouter les ateliers, les animations artistiques et culturelles. Incontestablement, la 3e édition du Salon national du Livre a été une réussite. Etaient présents au rendez-vous, qui se pérennise, preuve de la vocation du gouvernement à œuvrer pour l’ancrage d’une industrie du livre au Bénin, des acteurs de renom venus de divers horizons. Et qui ne se sont pas ennuyés durant la semaine littéraire. Il s’agit d’une démarche essentielle pour préserver l’identité culturelle du pays et stimuler la créativité artistique, assure-t-on au ministère de la Culture. Du reste, s’inscrit dans cette démarche l’édition 2023 du Salon national du Livre.

Un agenda littéraire 2023, qui a été méticuleusement préparé et exécuté par le ministre Abimbola et ses collaborateurs, au grand bonheur des acteurs de la chaîne du livre et des amoureux de la création littéraire. Après le Grand Prix Littéraire du Bénin, une distinction majeure dans le monde du livre, de la presse et de la littérature, le Salon national du Livre qui en est le prolongement, a connu un cachet spécial, cette année. C’est du moins l’avis des participants qui saluent à l’organisation faite par le ministère en charge de la Culture.

A la clé, des débats d’idées autour de la question des interactions entre l’histoire et la littérature. Deux disciplines qui se sont toujours côtoyées, que les écrivains et les historiens savent nourrir, et qui ont généré dans l’historiographie, des œuvres majeures, selon le ministre en charge de la Culture. À en croire ses propos, la question mémorielle qui rend intemporel le patrimoine du Bénin a inspiré la vision du gouvernement qui, depuis sept ans, a entrepris de remettre à jour des éléments de notre histoire. Ainsi, la restitution en novembre 2021 par la France des trésors royaux du Danxomè et leur exposition, l’érection sur les grandes places du Bénin des personnages historiques, la construction et la réhabilitation des lieux de mémoire et des musées historiques traduisent cette volonté de l’appropriation de notre narratif, a-t-il précisé, justifiant le choix du thème de cette édition. Outre la restauration de la mémoire, ces investissements, poursuit-il, contribuent à faire rayonner la création béninoise dans sa singularité et dans sa diversité. Il a pour finir, réitéré la vocation du gouvernement de développer l’industrie du livre et “d’ouvrir notre Salon à l’international, sa volonté de collaborer avec les créateurs les plus inspirés, les éditeurs les plus chevronnés, les diffuseurs les plus actifs et les libraires les plus audacieux, qu’ils viennent du continent ou d’ailleurs.”