La Nation Bénin...
A moins de six mois des élections générales de 2026, le
secrétaire général adjoint du gouvernement, a tenu une conférence de presse,
jeudi 31 juillet dernier à Cotonou. Au cœur de son intervention, les
préparatifs en vue des élections, les garanties légales d’inclusivité, et
l’appel à la responsabilité de tous les acteurs politiques.
La machine électorale est en marche. Alors que le Bénin se prépare à organiser ses premières élections générales en 2026, Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement s’est exprimé sur l’état d’avancement du processus et les garanties offertes par l’État en matière de transparence, d’équité et d’inclusivité.
Dans un contexte marqué par des débats au sein de la
classe politique sur l’interprétation du code électoral et la représentativité
de certaines formations, le gouvernement a tenu à apporter des clarifications
fermes. Selon le porte-parole, « tous les signaux montrent que les préparatifs
vont bon train », rappelant que les différentes institutions impliquées —
Commission électorale nationale autonome (Cena), Cour constitutionnelle,
ministère de l’Intérieur — travaillent de manière coordonnée pour assurer le
bon déroulement du scrutin.
Abordant les inquiétudes exprimées par certaines
formations politiques, notamment au sujet des conditions de participation, le
Secrétaire général adjoint a tenu à être sans équivoque. « Le code électoral
n’exclut aucune frange de la classe politique », a déclaré Wilfried Léandre
Houngbédji.
Selon lui, l’inclusivité des élections est assurée par le
cadre légal en vigueur. Il a insisté sur le fait que le texte de loi en
question ne vise ni à exclure, ni à favoriser un groupe en particulier. « La
loi n’empêche personne d’être candidat s’il le veut. Il appartient à tous ceux
qui sont aptes de remplir les conditions pour aller aux élections », poursuit
le porte-parole. Il rappelle que les règles du jeu sont connues, stables, et
s’appliquent à tous sans discrimination.
Le gouvernement appelle par ailleurs les partis
politiques, toutes tendances confondues, à assumer leur rôle dans le processus
démocratique. Pour le porte-parole de l’Exécutif, les élections doivent se
dérouler dans un climat de paix et de respect mutuel. Il a invité les
formations politiques à mobiliser leurs ressources et structures pour remplir
les formalités requises par la loi.
Dans un climat empreint de suspicions, le discours du
gouvernement se veut rassurant. Il entend faire des élections générales de 2026
un rendez-vous démocratique exemplaire, tant sur le plan technique que
politique. Les dispositifs de veille, les formations des agents électoraux et
les campagnes de sensibilisation citoyenne seront renforcés dans les semaines à
venir.
Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement