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Valorisation des potentialités des collectivités locales: Renforcer les capacités de la 3e vague des potentiels formateurs du CeFAL

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Par   Sabin LOUMEDJINON, le 19 nov. 2013 à 10h56

Le Centre de formation pour l’Administration locale (CeFAL) organise depuis hier lundi 18 novembre à Grand-Popo, une formation à l’intention de la troisième vague de ses formateurs potentiels. Cette formation soutenue par la Coopération allemande, notamment la GIZ prend fin le 22 novembre prochain.

Le Centre de formation pour l’Administration locale (CeFAL) a été créé par décret, en décembre 2011. C’est dans le souci de mettre en place les conditions institutionnelles et organisationnelles d’un développement territorial durable et équilibré reposant sur une gouvernance locale concertée et la valorisation des potentialités des collectivités afin de dynamiser le développement à la base.Il a pour attributions principales d’assurer la formation professionnelle, initiale et continue des agents des catégories B et C des collectivités territoriales, de coordonner toutes les actions de formations continues initiées et exécutées au profit des agents territoriaux par les autres organismes de formation et en assurer le contrôle de qualité, organiser pour les élus locaux les séminaires d’information et de formation, favoriser toute initiative de renforcement des capacités.
C’est à cette mission que les formateurs potentiels ont été appelés hier lundi 18 novembre à Grand-Popo. A terme, l’occasion devrait leur permettre d’apporter leur précieuse contribution en qualité de formateurs. En procédant à son ouverture, le directeur du CeFAL, Théophile Yarou Robert a, au nom du ministre de la Décentralisation, de la Gouvernance locale, de l’Administration du Territoire, indiqué que l’atelier vise à conforter les compétences et expériences qui ont motivé la sélection des participants en renforçant leurs capacités pédagogiques notamment en andragogie et technique d’animation afin de les rendre aptes à dispenser les modules aux agents des collectivités territoriales et aux élus locaux.
Pour Théophile Yarou Robert, le processus de décentralisation souffre de divers maux dont l’un des plus importants procède de la faiblesse des ressources humaines des collectivités. Il précise que «Pour inverser la tendance, le gouvernement, à travers le Document de stratégie de croissance pour la réduction de la pauvreté, a réaffirmé son engagement à accélérer la réforme de l’Administration territoriale notamment le renforcement des ressources humaines des communes, le renforcement de la gouvernance locale pour accroître l’efficacité et l’efficience dans la gestion des affaires locales, l’accompagnement technique des communes à travers des dispositifs stratégiques».
Pour lui, la conviction des autorités centrales en amorçant le processus de décentralisation et de déconcentration, est que le développement à la base est possible, à condition qu’il soit porté par une administration réformée capable, de façon durable, d’offrir des services publics de meilleure qualité aux citoyens où qu’ils se trouvent sur le territoire national. Mais après une décennie de mise en œuvre, déplore-t-il, le bilan de la réforme de l’administration territoriale fait ressortir que les collectivités locales béninoises n’offrent pas encore les conditions techniques qui garantissent la construction de l’émergence économique.