La Nation Bénin...
Un
an après le massacre de Réïm en Israël, une horreur innommable, le monde est
toujours plus qu’incertain quant à la résolution des questions sécuritaires. De
fait, on note qu’en réponse à l’attaque terroriste perpétrée par le Hamas dans
le désert du Néguev, il y a l’opération Déluge d’al-Aqsa, une autre tuerie sans
discernement qui a gagné récemment le Liban par extension. Et au Liban comme à
Gaza, il pleut des bombes…Tant et si bien qu’on manquerait de rendre hommage à
ces jeunes gens dont le seul tort est d’être juifs (sans qu’on ne puisse
justifier pourquoi il doit en être ainsi au 21e siècle encore !!), puis d’avoir
choisi de se distraire au festival de musique Nova ! Quelle époque !
Sans
dénier à Israël le droit d’assurer sa sécurité, il faut s’interroger quant à
l’utilité de cette vengeance d’Etat ! Dont les victimes collatérales sont les
terroristes, car ces derniers eux se planquent bien, et les innocentes
populations se révèlent être les principales victimes, car plus exposées à la
colère de l’administration Netanyahu, colère qui, à défaut d’être le fameux
Raisin de colère, se révèle une colère politiquement intéressée et
déraisonnable à bien des égards.
A
l’analyse, plutôt que les bombardements règlent les problèmes, ce renversement
de valeurs, notable, qui consacre la mort des innocents (femmes, enfants et
vieillards) n’aurait pour conséquence que de revitaliser la haine atavique, de
vivifier cet affrontement séculaire soldé par des morts incommensurables. C’est
donc l’impasse qui se perpétue, à travers ce terreau de haine nourri par la
guerre. Et la perspective d’une paix espérée vainement qui chaque jour
s’effiloche, davantage encore depuis le 7 octobre 2023 et les perpétuelles
représailles qui s’ensuivent.
Ce
scénario du pire, dont les épisodes nouveaux s’écrivent chaque jour sous les
yeux du monde entier, médusé, n’est pas sans conséquence sur nos vies, où que
l’on se trouve. Effet papillon oblige.
Déjà, en l’occurrence, qu’il ne s’agit pas d’une petite cause, les conséquences ne peuvent qu’être dévastatrices. Elles sont aussi économiques, si l’on ne s’en tient rien qu’au coût du fret que génère le contournement de la Mer rouge, afin d’éviter les pirates qui y sévissent au nom de ce conflit ! C’est dire à ceux qui croient bien loin de leurs yeux ce drame qui se joue au quotidien, pour s’en désintéresser, qu’ils ont tout faux ! Et qu’ils sont loin du compte de ce conflit qui est loin d’avoir livré toute sa nocivité.