La Nation Bénin...
Des
morts, encore des morts, preuve que l’épreuve est périlleuse. Pourtant,
récemment, au large des côtes sénégalaises, des dizaines de jeunes ont encore
péri. Puis d’autres candidats à l’immigration ont à nouveau emprunté ce chemin
mortifère, déterminés, bien que conscients du danger que recèle la loterie
fatale d’embarquer dans des bateaux de fortune. Sur des mers agitées, où le
vent tape, sans assurance d’atteindre la prochaine étape : l’Europe!
Qu’est-ce
qui peut arrêter cette saignée du sang vermeil de l’Afrique ? La solution ne se
trouve certainement ni à Ceuta ni à Lampedusa. Encore moins dans une expression
politique que certains appellent de leurs vœux, plus affirmée, sous prétexte
d’une vitalité démocratique discutable. Et surtout sans solution en soi!
A
cette douce chimère qui fait de plus en plus écho au Bénin, à l’approche des
échéances de 2026, il faut opposer la GDIZ, en appeler à 1000 GDIZ, pour
pouvoir désamorcer cette bombe à fragmentation appelée “chômage“. Un petit tour
à ce pôle industriel, à l’instar du vénérable Nicéphore Soglo, suffit à
convaincre de cette occurrence. Impressionnante est cette ruche, dont les
jeunes filles et les jeunes garçons sont les intrépides abeilles ouvrières. Et
si ces opportunités d’emplois qu’offre la GDIZ n’avaient pas pris corps?
C’est
la plus sensée des problématiques qui doivent nous étreindre le cœur, dans la
perspective des élections de 2026 à propos desquelles on spécule tant ! Car,
qu’est-ce la finalité de l’action politique, sinon d’œuvrer pour
l’épanouissement de cette jeunesse qui domine notre démographie. Il serait
surprenant qu’un sondage sur les centres d’intérêt de celle-ci abonde dans un
autre sens.