La Nation Bénin...
Un
groupe de jeunes fougueux. Et pour cause, ils n’entendent certainement pas
laisser aux partis conventionnels, l’initiative de la candidature d’un jeune
comme eux, qui a tout lieu de prétendre sérieusement à la magistrature suprême,
une première au Bénin. Une levée de fonds en ligne, pour le soutenir, qui
explose littéralement, en 24 heures, dépassant les objectifs des organisateurs
au-delà de leurs attentes, qui ont dû clôturer afin de ne pas enregistrer
davantage de fonds!
Ceci n’est pas sans rappeler de précédentes prouesses, en matière de levée de fonds, notamment les eurobonds mobilisés par le Bénin qui crèvent le plafond, au point de renoncer au reflux, au trop-plein des souscriptions. Preuve, s’il fallait le souligner, de l’excellence de la qualité de la signature du Bénin sous la conduite du président Patrice Talon et de son ministre des Finances, le bien nommé Romuald Wadagni.
Tels ces eurobonds, la mobilisation de fonds de soutien à la candidature de celui qui est resté l’argentier national ces dix dernières années, a connu le même destin : un record dans l’atteinte de l’objectif en seulement 24 heures. Le contraire n’aurait-il pas été surprenant ? Surfera t-il sur cette dynamique en avril 2025 pour emporter la mise?
Des souscriptions volontaires, du franc symbolique aux dons substantiels, en passant par ceux subsidiaires de 100 f, initiées par ces jeunes volontaires, motivés à fond, qui tiennent là un bon bout pour prouver leur attache à un candidat qui ne manque certainement pas de moyens pour solder sa caution pour la présidentielle. De quoi faire exulter les organisateurs de cette opération inédite dite “Je donne pour Row”.
Au-delà de cette opération fulgurante, les initiatives spontanées de soutien à la candidature de Romuald Wadagni flambent, tant au Bénin qu’à l’extérieur où la diaspora le porte déjà de façon intensive. Un témoignage vivant de l’audience que connaît cette déclaration de candidature. Et ce, bien avant même la campagne électorale.
A tel enseigne qu’il faut se demander si les partis, qui ont généré cette candidature, ne seront pas débordés par cette germination de mouvements spontanés quand viendra le moment de faire campagne. La ferveur populaire aura pris le pas et très vite sur le calendrier politique, sans qu’il n’y ait, pour autant, pas de quoi s’émouvoir de cette vitalité nutritive et positive pour la démocratie béninoise■
Editorial de Paul Amoussou