La faute à une gouvernance calamiteuse incarnée par l’actuel premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à l’issue des élections législatives du 1er novembre 2022.
Au cœur d’une affaire de corruption présumée, il aura fait tout ce qu’il peut pour échapper à la justice, à travers un plan de refonte radicale du système judiciaire en Israël, une réforme qui divise la société israélienne. Tant et si bien que ce pays réputé pour être un bunker imprenable, vient d’être durement frappé au flanc ! De nombreux analystes s’accordent à dire depuis lors qu’une telle fragilité n’aurait été possible, sans la fracture née des manœuvres de Benjamin Netanyahu qui a soulevé des foules à travers des marches de protestations denses. Un tel schisme est rare, au sein de la société israélienne.
Avec le pire attentat perpétré sur le sol de l’Etat hébreu depuis sa création en 1948, Netanyahu qui prétendait défendre les intérêts de son pays, n’aura défendu que les siens. Et a fait plonger neuf millions de citoyens dans le chaos et l’incertitude, uniquement pour échapper à la justice. Ce faisant, il a, ni plus ni moins failli à l’essentiel de sa fonction : assurer la protection de la population israélienne.
En effet, à l’image de la société, distraits par les antagonismes intérieurs, l’Etat et l’armée, tout comme les services de renseignements des plus réputés au monde, ont baissé la garde. Au profit de la pire adversité qui a frappé sans ménagement ! Pour ceux qui ne l’auront pas compris, la paix et la sécurité sont des denrées trop précieuses pour qu’on joue à l’apprenti sorcier avec, au gré des égos et des intérêts partisans. Cet avertissement qui vaut pour Israël, vaut pour tous, dans un contexte d’insécurité liée au terrorisme. Puissant remède au syndrome Netanyahu.