La Nation Bénin...
Dans
un entretien avec le directeur commercial et du marketing de Fabrimétal Bénin,
nous visitons pour vous la première usine de fabrication de fer à béton au
Bénin. Brice Éric Bassa décrit ici la procédure de fabrication, répond à
quelques attaques contre la société, et rassure la clientèle.
La
Nation : Monsieur le directeur commercial et du marketing, il semble que
Fabrimétal Bénin opprime les vendeurs de ferrailles. Est-ce vrai ?
Brice Éric Bassa : (Rire) Opprimer nos partenaires! A quelle fin, monsieur le journaliste!
Et pourtant le sujet est aussi sérieux ?
Disons simplement la vérité. Les vendeurs de ferrailles sont nos partenaires. Ils nous fournissent la matière première. Nous avons appris avec stupéfaction, par voie de presse, qu’ils sont lésés. Ça fait mal. Votre épouse se réveille du lit, et se plaint au voisin. Imaginez la douleur morale. En un mot, nous comptons renouer le dialogue avec eux. Leur satisfaction nous préoccupe sincèrement. Je sais que toute réforme dérange.
Pour
revenir à votre question, je précise deux choses. Fabrimétal n’a jamais proposé
80 mille au kilogramme. Les auteurs de l’intox sont responsables de leurs
allégations. Nos vrais partenaires ne
sont pas manipulés. Seuls les aventuriers s’agitent. Avec les réformes du
président Patrice Talon, tout rentre progressivement dans l’ordre. On ne
s’attarde pas sur les paroles. On avance sur les actions.
De quelles actions parlez-vous ?
D’abord la désintoxication. Tous les professionnels de l’acier savent que nous sommes les meilleurs.
Vous dites ça pour votre image, je suppose !
Monsieur le journaliste, notre image est déjà assurée par la qualité de notre fer. En matière d’acier, nous sommes les seuls à produire le fer FE 500 par laminage à chaud. Les professionnels connaissent la valeur d’une telle technologie. Je ne voudrais pas revenir sur nos certifications Iso. Je sais que vous avez entendu parler des laboratoires Cnertp et Cotecna qui ont contrôlé et attesté notre fer à béton.
Vous semblez répondre à vos détracteurs
Jamais ! Nos détracteurs sont nos amis qui s’ignorent. Ils parlent de nous. Nous les en remercions. Nous voudrions juste les inviter à venir à nous pour prendre les informations justes et vraies. J’ai appris par exemple que nous détournons des camions de ferrailles. Ça me fait rire. L’auteur de l’article ignore que l’exportation est officiellement interdite par le gouvernement. Est-ce vraiment la peine de répondre à de telles allégations? J’invite les vendeurs de ferrailles à nous rejoindre. La cause est commune. Nous travaillons pour la satisfaction du consommateur final.