La Nation Bénin...
Le
Conseil national d’orientation et de suivi du secteur agricole (Cnos) a tenu sa
première assemblée plénière, ce mercredi 10 juillet à Abomey-Calavi. Occasion
pour les membres de faire un point d’étape aussi bien des activités menées par
le bureau qu’en ce qui concerne le fonctionnement des démembrements, sans
oublier des échanges autour du rapport de suivi du secteur agricole.
Cadre
de concertation, de dialogue et de gouvernance participative entre tous les
acteurs du secteur agricole, le Cnos constitue un creuset privilégié où tous
les acteurs publics et privés se retrouvent pour échanger sur les enjeux du
secteur. Il émane d’un consensus et se veut l’organe institutionnel voulu par
l'ensemble des acteurs pour répondre aux difficultés et défis dans le monde
agricole. Ce mercredi 10 juillet, dans les locaux de l’Institut national des
recherches agricoles du Bénin (Inrab), il a tenu sa première assemblée. Moment
de retrouvailles pour tous les membres de l’instance, mais aussi occasion pour
échanger sur plusieurs sujets en attente. La tenue de ces premières assises,
bien de temps après l’installation du Conseil, ne l’a pas empêché de
travailler. Moïse Achille Houssou, président du Cnos, en ouvrant les travaux de
l’assemblée, a soutenu que des activités ont été menées avec d’importants
impacts sur le secteur. L’un des objectifs phares, celui de travailler à
apporter des contributions significatives au fonctionnement du secteur, a été
atteint, selon lui. Mais le défi de travailler à la définition des politiques
et du mécanisme pour le suivi de leur mise en œuvre reste entier et mobilise
l’attention de l’ensemble des membres du Cnos, poursuit-il. Il en est de même
pour la mobilisation des moyens et ressources afin de permettre au secteur
agricole de prendre toute sa part dans le développement du pays, poursuit-il. «
Nous souhaitons que notre creuset permette de mobiliser davantage de ressources
pour le financement des initiatives à la base », a aussi plaidé le président du
Cnos.
Outre
la présentation du point des activités du bureau du Cnos et les échanges, les
participants à cette assemblée auront droit à une présentation sur le
fonctionnement des démembrements et une autre sur le rapport de suivi du
secteur agricole. Des débats sont prévus entre les membres et le bureau
exécutif du Cnos avant la validation des grandes décisions et recommandations.
«Il est important que des initiatives créatrices de richesse et d’emplois
fassent davantage l’objet de prise en charge », a aussi plaidé Moïse Achille
Houssou. Pour lui, le secteur a aussi besoin de travailler en lien avec les
orientations, attentes et objectifs du gouvernement.
Créé
par le décret 2013-47 du 13 février 2013 et étoffé ensuite par le décret
2021-376 du 14 juillet 2021, le Cnos travaille aussi à corriger les
dysfonctionnements constatés dans le secteur agricole. Il veille à la
vulgarisation et à la diffusion des documents de politique du secteur agricole,
à la mise en œuvre efficace et efficiente de la politique nationale de
développement du secteur agricole en relation avec les structures
opérationnelles compétentes, analyse les résultats de la mise en œuvre de
ladite politique et propose aux décideurs politiques des mesures correctives
pour une meilleure gestion du secteur agricole. Il assure aussi la prévention
et la gestion des conflits entre les différentes catégories d'acteurs
intervenant dans le secteur agricole. 22 structures sont représentées en son
sein et ont chacune un représentant qui siège en qualité de conseiller.