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Financement de l’action climatique: La Cop 29 s’ouvre avec une Afrique engagée

Environnement
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La Cop 29 se tient à Bakou du 12 au 13 novembre et se penchera sur la crise climatique mondiale et les efforts colossaux à fournir pour y faire face. Les pays africains réaffirment leur engagement pour une transition écologique durable et équitable. Le Bénin, à travers son initiative de la table ronde sur le financement climatique, fait figure d’exemple.

Par   Babylas ATINKPAHOUN, le 13 nov. 2024 à 06h49 Durée 2 min.
#Cop 29 #crise climatique mondiale

Les dirigeants de différents pays du monde se retrouvent à Bakou en Azerbaïdjan pour la Cop 29 dans un contexte marqué par l’urgence climatique et les défis croissants qu’elle impose. La communauté internationale débat des solutions concrètes autour de six grands axes, dont l’adaptation du modèle de financement des banques multilatérales pour soutenir des projets verts, la promotion de partenariats pour une croissance durable, la mise en place de nouvelles méthodes de financement face aux enjeux climatiques, la révision des modèles de développement durable, l’amélioration de la qualité des données climatiques et la création d’un environnement favorable aux industries vertes. Le Bénin se distingue par sa récente initiative de la table ronde sur le financement de l’action climatique, organisée le 16 juillet à Cotonou avec le soutien de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Cette rencontre a permis de mettre en avant ses priorités pour la transition énergétique et de présenter ses projets en matière de résilience climatique. Dans cette dynamique, le pays a souligné lors de cette table ronde, l’importance de financer des projets visant à renforcer l’agriculture durable et la gestion de l’eau, secteurs vitaux pour une région marquée par les impacts sévères des changements climatiques.

Au cœur des débats de la Cop 29 figurent des besoins colossaux, dont un financement global estimé à 1000 milliards de dollars pour relever les défis de la transition climatique. Les experts estiment qu’une transition rapide vers des systèmes énergétiques bas-carbone est essentielle pour limiter les effets dévastateurs du changement climatique. L’Afrique, bien que responsable de seulement 3,8 % des émissions globales de gaz à effet de serre, en subit des conséquences disproportionnées. Du Sahel à l’Afrique australe, sécheresses et inondations affectent directement les moyens de subsistance de millions de personnes. Face à ces inégalités frappantes, les pays africains plaident pour un modèle de co-développement permettant une juste redistribution des ressources. L’Afrique, dépendante de l’agriculture pour 80 % de son emploi, a besoin de technologies et d’investissements pour transformer ses systèmes de production et se préparer aux effets climatiques futurs. La Banque mondiale insiste sur la nécessité d’accélérer les investissements dans des projets d’infrastructures vertes, notamment dans les énergies renouvelables et les Pme, pour offrir aux pays du Sud les moyens d’un développement durable. Dans ce sens, la responsabilité des pays développés dans le soutien des efforts d’adaptation et de transition énergétique de l’Afrique est engagée. Il est désormais impératif que les pays industrialisés mettent en place des mécanismes financiers et technologiques pour favoriser cette transition au bénéfice de tous. La transition vers une économie bas-carbone est cruciale pour l’avenir non seulement de l’Afrique, mais de l’ensemble de la planète. Les changements climatiques menacent les écosystèmes, accroissent les risques de catastrophes naturelles, et impactent la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau. Cette rencontre de Bakou réaffirme l’urgence climatique et le besoin d’une action collective. L’Afrique, qui se tient en première ligne, montre déjà l’exemple avec des initiatives audacieuses comme celle du Bénin. Les efforts des pays africains démontrent leur volonté de contribuer activement à la résolution de cette crise mondiale, en appelant à un engagement renforcé des pays industrialisés pour un avenir durable et solidaire■