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Qin Gang, ministre des Affaires étrangères: « Pour nous, le plus grand droit humain est le bonheur des 1,4 milliard de Chinois »

International
Par   Josué F. MEHOUENOU, le 03 mars 2023 à 08h46
Le ministre des Affaires étrangères de la Chine a profité de son intervention à l’occasion de la 52e session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies pour exposer et clarifier la position de son pays sur la question des droits de l’homme ainsi que les options prises par son pays à ce propos.« Pour nous, le plus grand droit humain est le bonheur des 1,4 milliard de Chinois. Les 1,4 milliard de personnes ont été profondément impliquées dans le développement des droits de l'homme. Ils ont le plus bénéficié de ce processus. Ils ont maintenant un sentiment croissant d'épanouissement, de bonheur et de sécurité ». A la tribune des Nations Unies, Qin Gang, ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Chine, a exposé ce qui représente pour lui et son pays, les impératifs en matière de droits humains. En Chine, a-t-il déclaré, « nous avons mis fin à la pauvreté absolue une fois pour toutes, achevé la construction d'une société modérément prospère à tous égards dans tout le pays, et mis en place la plus grande éducation au monde, la sécurité sociale et les systèmes de santé guidés par la nouvelle philosophie de développement ». Qin Gang a signifié que son pays poursuit un développement de haute qualité en favorisant un nouveau paradigme de développement, à savoir promouvoir la prospérité commune pour tous. « En vertu du principe constitutionnel selon lequel l’État doit respecter et protéger les droits de l'homme, nous avons largement amélioré la gouvernance fondée sur la loi et renforcé les garanties juridiques en matière de droits de l'homme, pour défendre l'équité sociale et la justice », a-t-il poursuivi lors de cette intervention. Nous avons continuellement, insiste-t-il, « développé l'ensemble du processus de démocratie populaire et les gens jouissent d'un plus grand nombre de droits démocratiques substantiels et complets ». Son pays, soutient-il, défend les valeurs communes de l'humanité à savoir paix, développement, équité, justice, démocratie et liberté. Aussi, pratique-t-il, selon ses dires, un véritable multilatéralisme. « Nous avons participé pleinement aux affaires des droits de l'homme de l’Onu, rempli sincèrement nos obligations internationales en matière de droits de l'homme, et présenté les propositions et les initiatives de la Chine. Nous avons engagé un dialogue constructif et une coopération avec le Haut-commissaire des Nations Unies et d’autres pays, et avons contribué à faire avancer la réforme et le développement du système mondial de gouvernance des droits de l’homme », assure Qin Gang. Pour le renforcement et l’amélioration de la gouvernance mondiale des droits de l'homme, le patron de la diplomatie chinoise suggère de s’engager sur une voie de développement des droits de l'homme qui corresponde aux réalités de chaque pays. Selon lui, « les pays diffèrent les uns des autres dans le contexte historique, patrimoine culturel, conditions et besoins nationaux des populations et il n’y a pas de modèle unique pour tous en matière de protection des droits de l'homme ». Il soutiendra par ailleurs que la promotion de la cause internationale des droits de l'homme a besoin de solidarité et de coopération. « Aucun pays n'est qualifié pour agir en tant que juge des droits de l'homme. Les droits de l’homme ne doivent pas être utilisés comme prétexte pour s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays ou entraver le développement d’autrui », a conclu Qin Gang.