La Nation Bénin...
United
capital for africa (Uca) a tenu un afterwork, jeudi 16 janvier dernier à
Cotonou, dédié à la promotion des investissements en bourse. L’objectif est de
sensibiliser les Béninois à l’importance du compte titre et aux opportunités
qu’offre le marché financier régional.
Le
monde financier est en constante évolution et United capital for africa (Uca)
veut que les Béninois soient des acteurs de ce changement. Raison pour laquelle
cette société de gestion et d’intermédiation a organisé un afterwork à Cotonou
centré sur la promotion de la culture boursière et l’encouragement à
l’investissement à travers l’ouverture de comptes titres. Un évènement qui a
rassemblé fonctionnaires, opérateurs économiques, particuliers et des personnes
averties du système boursier régional. Fabien Cohovi Hounyovi, administrateur
et directeur général de l’Uca, a ouvert les discussions en soulignant que
l’investissement en bourse ne devrait pas être perçu comme un risque, mais
plutôt comme une opportunité. Il a insisté sur la nécessité pour les
populations de surmonter les préjugés et les peurs qui freinent souvent leur
engagement dans les marchés financiers. Pour illustrer son propos, Fabien
Cohovi Hounyovi a présenté le compte titre comme un outil clé permettant de
diversifier ses investissements. «Contrairement à l’idée reçue selon laquelle
investir en bourse revient à perdre son argent, un compte titre vous permet non
seulement de sécuriser vos fonds, mais aussi de les rentabiliser grâce à des
actions et des obligations », a-t-il expliqué.
Pour
convaincre les participants, Nayil Adéchokan, représentant de l’Uca, a présenté
des cas pratiques démontrant les avantages d’investir sur les marchés financiers
régionaux. L’exemple de la Sonatel, leader des télécommunications dans l’espace
Uemoa, a été cité comme une réussite emblématique. Le cas qui a retenu
l’attention est celui de la Banque internationale pour l’industrie et le
commerce (Biic). Récemment introduite en bourse, la Biic représente une
opportunité unique pour les investisseurs béninois et régionaux. L’État
béninois a décidé de céder entre 30,4 et 40 % de ses parts dans le capital de
la Biic, pour un montant compris entre 92 et 121 milliards F Cfa. Le prix de
cession des actions a été fixé à 5 250 F Cfa par action, un tarif attractif qui
ouvre la voie à de nombreux investisseurs individuels et institutionnels. « En
achetant des actions de la Biic, non seulement vous devenez actionnaire d’une institution
bancaire solide, mais vous contribuez également à son développement et, par
extension, à celui de l’économie béninoise », a expliqué Nayil Adéchokan. Il a
ajouté que cette opération montre comment le marché financier peut être un
outil de mobilisation de ressources au service des entreprises et des États.
Démocratiser l’investissement
L’événement
a également été l’occasion pour Patrick Saïzonou, président du conseil
d’administration de l’Uca, de lancer la campagne “Un compte titre à chacun”.
Cette initiative vise à encourager les populations à ouvrir des comptes titres
et à mieux comprendre les opportunités qu’offrent les marchés financiers.
«Notre objectif est de démocratiser l’investissement et de permettre à chaque
citoyen de participer activement au développement économique de la sous-région
», a affirmé Patrick Saïzonou. A l’en croire, il est temps que les capitaux
nationaux prennent une part active dans les sociétés cotées à la Brvm, trop
longtemps dominées par des investisseurs étrangers.
Le
compte titre, présenté comme un outil essentiel, offre de nombreux avantages.
Il permet d’acquérir différents actifs financiers tels que des actions, des
obligations et des produits financiers divers. À travers un compte titre, les
investisseurs peuvent générer des revenus sous forme de dividendes, d’intérêts
ou de plus-value. Contrairement à un simple compte d’épargne, le compte titre
offre des rendements plus élevés et favorise une meilleure gestion de
l’épargne. « Avec un compte titre, n’importe qui peut investir, jeunes,
adultes, entreprises ou même des nouveau-nés », a précisé Nayil Adéchokan.
Cet afterwork constitue un pas important vers la promotion de la culture financière au Bénin. En sensibilisant les populations aux opportunités du marché financier, l’Uca espère faire émerger une nouvelle génération d’investisseurs locaux prêts à s’engager pour le développement économique du pays. Avec des exemples concrets, l’Uca prouve que le marché boursier est une voie prometteuse pour sécuriser et fructifier son épargne. En investissant aujourd’hui, les Béninois peuvent non seulement préparer leur avenir financier, mais aussi contribuer à la croissance économique du pays. L’Uca se présente donc comme une société de gestion et d’intermédiation fiable pour les Béninois pour investir en bourse.