La Nation Bénin...

Culture boursière: Uca incite à investir en bourse

Messages
L’Uca espère faire émerger une nouvelle génération  d’investisseurs L’Uca espère faire émerger une nouvelle génération d’investisseurs

United capital for africa (Uca) a tenu un afterwork, jeudi 16 janvier dernier à Cotonou, dédié à la promotion des investissements en bourse. L’objectif est de sensibiliser les Béninois à l’importance du compte titre et aux opportunités qu’offre le marché financier régional.

Par   Babylas ATINKPAHOUN, le 20 janv. 2025 à 06h29 Durée 3 min.
#United capital for africa

Le monde financier est en constante évolution et United capital for africa (Uca) veut que les Béninois soient des acteurs de ce changement. Raison pour laquelle cette société de gestion et d’intermédiation a organisé un afterwork à Cotonou centré sur la promotion de la culture boursière et l’encouragement à l’investissement à travers l’ouverture de comptes titres. Un évènement qui a rassemblé fonctionnaires, opérateurs économiques, particuliers et des personnes averties du système boursier régional. Fabien Cohovi Hounyovi, administrateur et directeur général de l’Uca, a ouvert les discussions en soulignant que l’investissement en bourse ne devrait pas être perçu comme un risque, mais plutôt comme une opportunité. Il a insisté sur la nécessité pour les populations de surmonter les préjugés et les peurs qui freinent souvent leur engagement dans les marchés financiers. Pour illustrer son propos, Fabien Cohovi Hounyovi a présenté le compte titre comme un outil clé permettant de diversifier ses investissements. «Contrairement à l’idée reçue selon laquelle investir en bourse revient à perdre son argent, un compte titre vous permet non seulement de sécuriser vos fonds, mais aussi de les rentabiliser grâce à des actions et des obligations », a-t-il expliqué.

Pour convaincre les participants, Nayil Adéchokan, représentant de l’Uca, a présenté des cas pratiques démontrant les avantages d’investir sur les marchés financiers régionaux. L’exemple de la Sonatel, leader des télécommunications dans l’espace Uemoa, a été cité comme une réussite emblématique. Le cas qui a retenu l’attention est celui de la Banque internationale pour l’industrie et le commerce (Biic). Récemment introduite en bourse, la Biic représente une opportunité unique pour les investisseurs béninois et régionaux. L’État béninois a décidé de céder entre 30,4 et 40 % de ses parts dans le capital de la Biic, pour un montant compris entre 92 et 121 milliards F Cfa. Le prix de cession des actions a été fixé à 5 250 F Cfa par action, un tarif attractif qui ouvre la voie à de nombreux investisseurs individuels et institutionnels. « En achetant des actions de la Biic, non seulement vous devenez actionnaire d’une institution bancaire solide, mais vous contribuez également à son développement et, par extension, à celui de l’économie béninoise », a expliqué Nayil Adéchokan. Il a ajouté que cette opération montre comment le marché financier peut être un outil de mobilisation de ressources au service des entreprises et des États.

Démocratiser l’investissement

L’événement a également été l’occasion pour Patrick Saïzonou, président du conseil d’administration de l’Uca, de lancer la campagne “Un compte titre à chacun”. Cette initiative vise à encourager les populations à ouvrir des comptes titres et à mieux comprendre les opportunités qu’offrent les marchés financiers. «Notre objectif est de démocratiser l’investissement et de permettre à chaque citoyen de participer activement au développement économique de la sous-région », a affirmé Patrick Saïzonou. A l’en croire, il est temps que les capitaux nationaux prennent une part active dans les sociétés cotées à la Brvm, trop longtemps dominées par des investisseurs étrangers.

Le compte titre, présenté comme un outil essentiel, offre de nombreux avantages. Il permet d’acquérir différents actifs financiers tels que des actions, des obligations et des produits financiers divers. À travers un compte titre, les investisseurs peuvent générer des revenus sous forme de dividendes, d’intérêts ou de plus-value. Contrairement à un simple compte d’épargne, le compte titre offre des rendements plus élevés et favorise une meilleure gestion de l’épargne. « Avec un compte titre, n’importe qui peut investir, jeunes, adultes, entreprises ou même des nouveau-nés », a précisé Nayil Adéchokan.

Cet afterwork constitue un pas important vers la promotion de la culture financière au Bénin. En sensibilisant les populations aux opportunités du marché financier, l’Uca espère faire émerger une nouvelle génération d’investisseurs locaux prêts à s’engager pour le développement économique du pays. Avec des exemples concrets, l’Uca prouve que le marché boursier est une voie prometteuse pour sécuriser et fructifier son épargne. En investissant aujourd’hui, les Béninois peuvent non seulement préparer leur avenir financier, mais aussi contribuer à la croissance économique du pays. L’Uca se présente donc comme une société de gestion  et d’intermédiation fiable pour les Béninois pour investir en bourse.