La Nation Bénin...
L’infertilité
est devenue un problème majeur pour les populations et représente plus de 50 %
des consultations gynécologiques. Un souci qui hante bien des familles et qui
prend de l’ampleur de jour en jour du fait du contexte, des habitudes de vie,
de l’environnement et de nombreux autres facteurs. Autant le mal est
préoccupant, autant il existe des solutions modernes et efficaces. L’une
d’elles a nom la Clinique Procréa.
La
Clinique Procréa place l’humain au centre de sa mission depuis 16 ans. Elle
s’engage à informer, sensibiliser et offrir un accompagnement personnalisé aux
couples dans leur parcours de parentalité. Son approche axée sur l’écoute et le
respect, est soutenue par une expertise médicale et un engagement envers la
qualité, attestés par les certifications Gieraf (depuis 2017) et Iso 9001 :
2015. En Côte d’ivoire où elle est implantée, la Clinique Procréa passe pour un
leader de l’Assistance médicale à la procréation (Amp). Elle totalise à ce
jour, plus de 4 000 couples pris en charge en Amp, plus de 1500 démarrages de
grossesse pour plus de 1400 bébés nés. En dépit de ce succès, le centre travaille
à amoindrir les facteurs de risque qui peuvent mettre à mal le désir de
maternité. Autant la Clinique Procréa est à l’écoute des populations et des
couples désireux de procréer, autant elle tend la main au personnel soignant et
aux spécialistes en santé afin que chacun joue sa partition et de la meilleure
des manières.
Lundi
24 février dernier, des responsables de la Clinique ont organisé à Cotonou un «
Meet and greet » sur le thème « Prise en charge du couple infertile, quand
référer?». Un clinicien et un biologiste ont animé les discussions devant un
parterre de personnel de santé de tous ordres. L’idée, c’est d’échanger entre
professionnels pour convenir de bonnes pratiques afin que rien ne soit trop
tard ni fait au hasard dans l’accompagnement du couple infertile.
A
la clinique Procréa, le taux de réussite moyen s’évalue à 42 %, rappelle
Titilola Ladikpo, gynécologue-obstétricienne. La clinicienne, dans sa
présentation à l’occasion, indique que la Clinique dispose de quatre grands
pôles que sont l’Amp, le pôle Femme-mère-enfant, la médecine générale et
urgences et enfin les spécialités chirurgicales et réanimation. Elle utilise
depuis peu le Diagnostic préimplantatoire (Dpi) pour dépister les anomalies
chromosomiques et les maladies monogéniques avant le transfert embryonnaire.
Elle travaille aussi à l’amélioration de la sélection embryonnaire, réduisant
ainsi le risque de fausses couches et de naissances d’enfants atteints de
maladies génétiques. Ceci, pour offrir aux couples porteurs de risques
génétiques connus la possibilité d’avoir des enfants sains.
En finir avec l’infertilité
En
somme, elle déploie une technologie haut de gamme et allie à l’expertise de son
personnel, attention et soins pour chaque cas qui se présente. Nogodoussou Meite
Gogbe, coordonnatrice médicale de l’assistance à la procréation, présente cette
rencontre comme un espace privilégié pour échanger sur les nouvelles voies de
procréation pour la santé des femmes et des enfants. « Les patients viennent de
partout… Les besoins en Amp sont partout. Il est important d’en parler »,
insiste-t-elle. « Nous avons un plateau technique très performant, des médecins
formés, des collaborateurs compétents. Nous réalisons une prise en charge
multidisciplinaire, très personnalisée », soutient de son côté, Titilola
Ladikpo. Selon elle, le problème de l’infertilité est un sujet important que
tout le monde doit maîtriser. Elle appelle à sensibiliser le plus possible les
couples, « pour que dès qu’il y a un problème, ils puissent se diriger vers des
personnes référentes et compétentes pour une prise en charge adaptée ».