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Relance des activités des Epci: Le programme Agora pour renforcer les acquis de la CoForMO

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Forte mobilisation pour une dynamisation plus accrue des activités de la CoForMO Forte mobilisation pour une dynamisation plus accrue des activités de la CoForMO

Considérée comme un Etablissement public de coopération intercommunale (Epci), la Communauté forestière du Moyen-Ouémé (CoForMO) a accueilli, ce mercredi 21 août à son siège, à Tchaourou, un atelier technique sur la redynamisation et la relance de ses activités. La séance est organisée dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui à la gouvernance locale et au renforcement de l’attractivité territoriale (Agora) financé par la Coopération suisse.

Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 22 août 2024 à 09h12 Durée 2 min.
#programme Agora

L’état des lieux de la Communauté forestière du Moyen-Ouémé (CoForMO) a été réalisé, ce mercredi 21 août à son siège, à Tchaourou. C’est à la faveur d’un atelier technique sur la redynamisation et la relance de ses activités organisé dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui à la gouvernance locale et au renforcement de l’attractivité territoriale (Agora). Outre l’analyse des forces de cet Epci, l’occasion a également permis de passer en revue ses faiblesses. A l’arrivée, une feuille de route assortie des actions prioritaires et mesures urgentes pour 2024, ainsi que des recommandations, a été proposée pour le relancer et renforcer ses acquis.

Ouvrant la séance, le directeur des collectivités territoriales, Soulé Alagbé, a tenu à réitérer ses espoirs de voir ses objectifs concrétisés. «En effet, la loi 2021-14 du 20 décembre 2021 portant Code de l’administration territoriale fait de l’intercommunalité une option pour la promotion du développement local, car les communes prises isolément éprouvent des difficultés pour le développement et la mise en œuvre des compétences complexes », a-t-il indiqué. « Conscient de l’enjeu que représente l’amélioration de la gouvernance locale et des performances des administrations communales dans le développement économique et social, le gouvernement a prévu dans son programme d’action 2021-2026 de faire de l’intercommunalité un levier pour une meilleure prise en charge des problématiques communes à nos territoires », soutient-il. 

Pour un meilleur fonctionnement

Initié en 2022, le Programme Agora s’intéresse aux thématiques telles que l’état civil, la santé, la maîtrise d’ouvrage communale, l’attractivité territoriale, les changements climatiques, la prévention de l’extrémisme violent avec la dimension de la sécurité communautaire, a rappelé Bakary Traoré, chef d’équipe de son unité de gestion. Les trois dernières qui s’ajoutent aux premières, informe-t-il, font que le programme intervient dans les 27 communes du septentrion.  «Nous avons donc voulu regarder avec vous les acteurs comment faire pour redynamiser les activités de la CoForMO afin qu’elle soit désormais citée parmi les meilleurs Epci. Elle a déjà bien avancé. Notre contribution est de vous permettre encore de mieux avancer, puisque les perspectives à venir sont porteuses d’espoir pour les Epci», a-t-il poursuivi.

« Lorsqu’on est bien né, c’est en voulant mourir que l’on tombe dans une nouvelle vie, peut-être encore meilleure. Parce que l’on a trouvé son sauveur. La CoForMO allait mourir, si nous ne trouvions pas ce sauveur », a fait observer le maire de Savalou, président de la CoForMO, Dèlidji Houindo. « Ce n’est pas la mort de la CoForMO qui nous inquiète, mais les résultats que nous avons obtenus et qui risquent de partir en fumée. Avec votre arrivée, nous sommes certains que les acquis de la CoForMO seront sauvegardés et qu’ensemble, nous pourrons encore prospecter de nouveaux défis », s’est-il réjoui.

Créée le 10 mai 2007, selon la loi 1901, la CoForMO est passée de 5 à 9 communes membres en septembre 2012. Sa mutation en Epci est intervenue le 18 novembre 2015, par décret N° 2015-586 du 18 novembre 2015. Elle offre l’opportunité aux communes de Tchaourou, Savè, Glazoué, Savalou, Dassa-Zoumè, Bassila, Ouèssè, Djidja et Bantè, dans les départements du Borgou, des Collines, du Zou et de la Donga de faire preuve d’une maîtrise qui force l’admiration, dans le domaine de la compétence qui leur a été transférée, parlant de la gestion durable de leurs ressources forestières