La Nation Bénin...
Les conditions de vie des populations des villages de Bembè dans la commune des Aguégués ; de Kessounou à Dangbo ; de Xwédowo à Adjohoun et de Gnanhouizoumè à Bonou, ont été impactées en matière d’agriculture, de climat, d’environnement et de droits des enfants, à travers les actions de l’Ong Cercle international de promotion de la création au Bénin (Cipcre-Bénin).
L’impact du projet Agriculture, Climat, Environnement et Droits des enfants (Paced-Vallée) est notoire au niveau des villages de Bembè dans la commune des Aguégués ; Kessounou à Dangbo; Xwédowo à Adjohoun et Gnanhouizoumè à Bonou. Comme en témoignent les résultats après l’évaluation finale du projet dans la vallée de l’Ouémé. L’on retient surtout que, grâce au projet, les producteurs agricoles de maïs ont réussi à faire passer leur rendement à l’hectare de 1,3 à 1,7 tonne et de 2,5 à 3 tonnes pour le riz à fin juillet de cette année. 505 producteurs agricoles ont été lancés dans la diversification des productions contre 100 avant le démarrage du projet. Mieux, 594 producteurs agricoles ont renforcé leur résilience au changement climatique en adoptant de bonnes pratiques agro-écologiques, des mesures de gestion durable des terres et d’adaptation au changement climatique. La plupart des bénéficiaires mettent déjà en œuvre sur le terrain les formations reçues. Les producteurs agricoles ont eu accès à des marchés rémunérateurs avec des produits de qualité et accroissent leurs revenus toujours grâce au projet. 3 805 jeunes et enfants contre 3 000 prévus au départ ont été sensibilisés au respect de l’environnement, à la paix et à l’équité dans leurs communautés. « Les résultats du projet ont été atteints à environ 95 % des prévisions », retient l’expert Méryas Kouton qui a fait l’évaluation du projet.
Les localités d’intervention de
l’initiative ont été impactées en lien avec l’objectif global du projet que
pilote le Cercle international de promotion de la création au Bénin
(Cipcre-Bénin). Les résultats obtenus ont été restitués aux acteurs à la faveur
d’un atelier qui s’est déroulé au siège de Cipcre-Bénin à Akpro-Missérété. Ces
résultats sont en phase avec l’objectif global du projet, celui d’œuvrer pour
que d’ici à 2025, les villages de concentration du Cipcre-Bénin conduisent leur
développement holistique et reflètent le modèle d’un Bénin plus humain, sain et
vert où les ménages ont un accès équitable à l’alimentation, à l’eau potable et
à l’assainissement, les enfants et les femmes jouissent pleinement de leurs
droits, les jeunes ont accès à un emploi décent et les ressources naturelles
sont gérées de façon durable, note l’expert évaluateur.
Méryas Kouton recommande la poursuite du projet au regard de son impact sur la vie des communautés bénéficiaires. Cette deuxième phase est d’ailleurs déjà validée par le partenaire suisse, l’association Dm.
Le directeur national de Cipcre-Bénin,
Elidja Zossou, a dit toute sa reconnaissance aux différents acteurs et artisans
des résultats obtenus à savoir notamment les cadres des mairies des communes
bénéficiaires, les directions départementales de l’Ouémé en charge de l’Agriculture,
du Cadre de vie et des Enseignements ; les directeurs d’écoles et les
apprenants. Il les invite à retrousser davantage les manches pour la mise en
oeuvre de la nouvelle phase du projet qui s’annonce avec de nouvelles
stratégies.
Les travaux ont été lancés par Damien
Houessou, représentant le directeur départemental en charge du Cadre de vie.
Lesdits travaux ont permis d’affiner les réflexions sur les axes prioritaires
pour le triennal 2025-2028 en matière surtout d’agriculture durable,
d’adaptation aux changements climatiques et d’écocitoyenneté■