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Lancement officiel du projet Capi: Synergie d’actions au profit des couches vulnérables

Société
Aider les enfants et jeunes en situation de vulnérabilité à jouir  pleinement de leurs droits Aider les enfants et jeunes en situation de vulnérabilité à jouir pleinement de leurs droits

La prise en charge des personnes vulnérables au Bénin n’est pas encore un pari gagné pour les acteurs impliqués. Par la mise en commun des moyens d’actions, ils entendent réduire la vulnérabilité et assurer un meilleur épanouissement à leurs cibles. Objectif entre autres du projet « Capi » dont le lancement officiel donne le top pour l’amélioration de la qualité de leurs actions. 

Par   Josué F. MEHOUENOU, le 20 sept. 2024 à 09h24 Durée 2 min.
#projet Capi

Travailler à ce que les enfants et jeunes en situation de vulnérabilité jouissent pleinement de leurs droits, qu’ils soient à la fois autonomes et harmonieusement insérés au niveau social, familial et professionnel au Bénin. C’est le challenge que s’impose l'ensemble des organisations, organismes et structures intervenant à leur profit. Pour y parvenir, ils penchent pour une mise en synergie de leurs moyens d’actions et modes d’interventions. Une option qui plait bien à Agnès Badou, directrice adjointe de cabinet du ministre en charge des Affaires sociales. Elle y voit, non pas une simple addition de partenaires ou de compétences, mais une synergie d’énergies profitable auxdites couches. Le Projet Cohésion, autonomisation, prévention et innovation (Capi) est l’outil de mise en œuvre de cette nouvelle orientation.

Il vise à améliorer les dispositifs de prévention, de protection des enfants et d’insertion socioprofessionnelle des jeunes en situation de vulnérabilité au Bénin. C'est à travers l’amélioration de la qualité des actions de prévention et de prise en charge en amont du dispositif officiel public en cours de consolidation par le Programme d’action du gouvernement (Pag). Il fait partie de la nouvelle programmation 2024-2028 de la coopération bilatérale entre le Bénin et Wallonie-Bruxelles et s'inscrit spécifiquement dans l’axe 4 «Aide à la jeunesse, l'intégration socioéconomique des personnes vulnérables- le sport ». Les départements du Mono, de l’Atlantique, du Littoral, de l’Ouémé, du Plateau, des Collines et de l’Atacora constituent les zones d'intervention. Le projet rassemble trois services du secteur de l’aide à la jeunesse dont La Chaloupe, La Pommeraie et Dynamo international, en partenariat côté béninois avec le Groupement des éducateurs spécialisés, Terres rouges Bénin, l'École supérieure des assistants sociaux, Carrefour jeunesse Afrique… 

Le défi désormais pour ces acteurs locaux et belges, c’est de réussir à travailler ensemble « pour que chacun concoure au vivre-ensemble des acteurs», dira Luc Deschamps, directeur de La Chaloupe. «Nous voulons imaginer ce projet dans un objectif global intégré », soutient-il, invitant ses pairs à voir Capi, non pas comme une addition de projets, mais comme une intégration globale au service des couches vulnérables. L’autre plus-value du projet, selon Agnès Badou, c’est l’intervention de l’université qui se chargera d’appuyer l’ingénierie sociale avec une formation labélisée qui permettra de renforcer les capacités des intervenants au niveau du travail social de rue. Martin De Roover, directeur de la Coopération à l’Ambassade du Royaume de Belgique est tout aussi satisfait de l’approche Capi qu’il crédite déjà de résultats, d’obligations de redevabilité avec in fine, l’amélioration des dispositifs psychosociaux mis en place. La Faculté des sciences de la santé, désormais maillon important, se dit pour sa part, prête pour l’amélioration de la qualité des actions de prévention et de prise en charge. Josué Avakoudjo, le doyen, s’engage pour des offres de formation certifiante et diplomante. Le projet Capi couvre la période 2024-2028 et s’articule autour de trois grands axes