La Nation Bénin...
Care
Bénin organise, depuis ce mardi 16 avril à Cotonou, un atelier de gestion des
connaissances et de partage d’expériences du projet Voix collective des femmes
et des filles. Objectif, donner les clés aux femmes afin d’amplifier leurs voix
contre les inégalités.
Pour
la cause des femmes, Care Bénin fait lever leurs voix en chœur. L’atelier
régional de gestion des connaissances et de partage d’expériences du projet
Voix collective des femmes et des filles (Vcff) balise le terrain.
L’ambition
est de faire progresser la voix des femmes dans la société, en pariant aussi
sur la voix des communautés à la base.
«
Nous voulons échanger des expériences et des perspectives dans le but de
renforcer notre engagement en faveur de l’autonomisation des femmes et des
filles ainsi que la promotion de l’égalité des genres. Le projet Vcff incarne
notre engagement collectif envers un avenir où chaque femme et chaque fille
peut s’épanouir pleinement », soutient Alida Kaneza, manager genre pour l’Unité
de gestion de Care en Afrique de l’Ouest.
Les
recommandations et partages d’expériences de cet atelier serviront de boussole
pour les futures actions de Care.
Le
projet Vcff bénéficie du soutien du Wacsi (West Africa civil society
Institute). Son ambition est de bâtir une société civile forte à même d’être le
porte-flambeau des femmes. Wacsi n’entend pas faire les choses à moitié.
«
Wacsi a pour mission de renforcer la société civile ouest-africaine afin
qu’elle soit représentative, proactive, résiliente et influente. L’appui de
notre institut vis-à-vis de la société civile passe par l’apprentissage, le
partage des connaissances, le réseautage… », explique Antoinette Mbrou,
représentante Wacsi.
La
pertinence du projet Vcff s’apprécie aussi par la visite de terrain de
certaines Associations villageoises d’épargne et de crédit (Avec) à Avrankou et
à Akpro-Missérété, où les participants ont pu toucher du doigt les expériences
et les aspirations profondes des femmes relativement à la promotion de leur
leadership et de leurs droits. Toutes choses rendues possibles par l’Agence
française de développement (Afd).
C’est
ce qui justifie la fierté de Guillaume Aguettant, directeur pays Care Bénin,
qui a exprimé son admiration à ladite agence. Il suggère la mise en réseau des
‘’Avec’’aux niveaux national et régional, le renforcement de leurs capacités,
leur intégration dans le secteur formel et la souplesse des institutions de
microcrédits afin de faciliter la collaboration avec elles.
Il
faut dire que sur le terrain de la promotion des droits des femmes et des
filles, l’Afd est plus qu’un bailleur de fonds. Elle a lancé le projet Vcff
dans le cadre d’un dispositif appelé « Fonds de soutien aux organisations
féministes », en vue de régler deux impératifs, explique Jérôme Bertrand-Hardy,
directeur de l’Afd au Bénin. Le premier est de faire résonner la voix de la
France sur le terrain de l’égalité homme-femme. La deuxième priorité tient de
ce que la promotion de l’égalité entre les sexes est un élément majeur de la
réalisation de la mission de l’Afd, à savoir contribuer à l'atteinte des
objectifs de développement durable.