Première usine de transformation de cajou à Glo-Djigbé: Gaston Dossouhoui salue l’évolution des travaux
Société
Par
Arnaud DOUMANHOUN, le 14 sept. 2022
à
06h18
Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, était en visite sur le site de la zone industrielle de Glo-Djigbé Zè. Il a été renseigné, ce mardi 13 septembre, sur l’avancement des travaux de construction de la première usine de transformation de cajou, qui ouvrira ses portes fin septembre 2022.
Les conditions d’installation de la première usine de transformation de cajou, qui démarre ses activités fin septembre, sont passées en revue par Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Il a été renseigné, ce mardi 13 septembre, sur le site de la zone industrielle de Glo-Djigbé Zè, qui abrite l’infrastructure, par l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (Apiex) et la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (Sipi-Bénin Sa).
Information d’ordre général, visite des entrepôts de stockage des noix de cajou et des ateliers de formation aux métiers du textile. Ce fut le menu de cette visite, qui aura permis à l’autorité ministérielle d’exprimer toute sa satisfaction et de rassurer les acteurs quant aux dispositions prises par l’Etat pour rendre disponible la matière première. « Nous sommes dans un univers de transformation agro-industrielle. Nous avons vu des sacs de cajou collectés depuis avril, et qui ont gardé un bon pouvoir de viabilité. Cela veut dire que les conditions de stockage étaient les meilleures… », a salué le ministre Dossouhoui. La première unité de transformation de cajou va démarrer ses activités dans quelques semaines sur ce site de la zone industrielle. Pour le ministre de l’Agriculture, il s’agit d’une aubaine pour les paysans qui sont désormais.
La matière première
sécurisée
« Je suis certain qu’à compter de maintenant, nous n’allons plus poser le problème de marché d’écoulement pour nos matières premières », a-t-il souligné avant d’insister : « Je voudrais demander aux planteurs de palmier, de cajou, de manioc et d’arachide de travailler davantage. Nous avons maintenant un marché d’écoulement au Bénin qui, non seulement, va prendre la matière première, mais aussi absorber nos enfants, créer de l’emploi et de la richesse pour notre pays». Au-delà de ce sentiment de satisfaction, et de cet encouragement à l’endroit des producteurs,
Gaston Dossouhoui attire l’attention sur la question sensible du stockage, invite à maintenir la veille, mais assure de la disponibilité d’une matière première de qualité pour les entreprises. A l’en croire, l’Etat a mis en place un dispositif de sécurisation des productions à l’intérieur du pays, et un circuit officiel et réglementaire existe en cas d’exportation. Les camions des fraudeurs sont automatiquement arraisonnés, fait savoir le ministre pour signifier que l’Etat veille à ce que la matière première permette à l’industrie locale de tourner. Quant à la transformation du cajou, avec la première usine d’une capacité de 35 mille tonnes sur une production de plus de 200 mille tonnes, il n’y aura pas de risque de pénurie, renseigne Gaston Dossouhoui, et les mécanismes seront mis en place, afin que les petites unités de production, les industries locales qui existent avant cet espace puissent aussi disposer de la matière première.
Le sens de l’anticipation
Au niveau des ateliers de formation des jeunes aux métiers du textile, le ministre de l’Agriculture relève le sens de l’anticipation et la volonté politique qui a pesé dans le déploiement de toutes ces activités en un temps record. « Avant l’installation de toutes les machines, nous avons mis en place les prototypes, sur lesquels les jeunes gens sont rodés. Quand cela va démarrer, ce seront des gens avertis qui vont simplement dérouler comme de petits robots. D’autres viendront et trouveront leurs frères comme instructeurs, pour les préparer à entrer dans le moule», a-t-il expliqué, indiquant que désormais, la fibre du Bénin peut en partie être transformée, parce que le coton béninois tout comme le coton africain est de bonne qualité. « Les paysans béninois s’engagent à signer au président Patrice Talon la facture de 1 million de tonnes de coton graine, comme nous aurons aussi à signer 1 million de tonnes de riz… », rassure Gaston Dossouhoui. On retient qu’environ 35 entrepreneurs ont déjà signé pour s’installer sur le site et plus d’une dizaine se sont encore annoncés?