Le projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch) compte au total 80?239 bénéficiaires de la carte biométrique dans le département de l’Atacora. Ils ont été dénombrés à l’issue d’une enquête diligentée par le gouvernement, dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet. Sur les 80?239 cartes établies, il y a eu 78?885 cartes distribuées, 1 501 cartes non encore distribuées. Les bénéficiaires retardataires sont invités à aller retirer leurs cartes au niveau des Centres de promotion sociale de l’Atacora, pour bénéficier des soins de santé gratuitement.
La commune de Matéri compte 14?310 pauvres extrêmes dénombrés. 14?080 cartes sont confectionnées pour ces catégories de personnes. 230 cartes sont encore au niveau du Centre de promotion sociale de la commune et attendent leurs propriétaires. La commune de Kérou a enregistré 3 423 personnes vulnérables avec un total de 3 385 cartes distribuées. À Cobly dans le département de l’Atacora toujours, 4 055 cartes sont établies pour les personnes pauvres extrêmes et 4 032 distribuées. Ouassa-Péhunco a enregistré 15?986 cartes et 15?831 sont distribuées. 11?881 pauvres extrêmes sont enregistrés à Kouandé dont 11?634 cartes sont retirées par les bénéficiaires. Quant à Natitingou, au total 10?055 cartes sont établies dont 9803 ont pu être distribuées. Boukombé enregistre 5 025 pauvres extrêmes avec 4 853 cartes confectionnées et 172 cartes non distribuées. Dans la commune de Toucountouna, il y a 4 476 cartes établies et 4 426 distribuées. À Tanguiéta, on compte 11?028 cartes établies et 10?841 distribuées.
Les détenteurs de la carte biométrique considérés comme des pauvres extrêmes bénéficient gratuitement des packages de soins de santé dans les centres agréés. Les résultats du projet Assurance pour le renforcement du capital humain sont concluants. Le gouvernement a demandé d’étendre le projet à toutes les communes du Bénin. Au total, 26 pathologies sont prises en compte dans les centres de santé pour des personnes adultes, les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Il faut souligner que toutes les personnes identifiées et qui ne sont pas encore en possession de leurs cartes doivent se référer aux Centres de promotion sociale de leurs localités pour les formalités de retrait. C’est la seule condition, selon les agents de santé, pour se faire prendre en charge en cas de maladie.