Ressource karité au Bénin: L’opérationnalisation du plan de développement de la filière en marche
Société
Par
Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 22 sept. 2020
à
08h45
Les acteurs de la filière karité étaient en conclave, vendredi 18 septembre dernier, à Parakou. A l’initiative de l’Agence territoriale pour le développement agricole pôle 3, ils ont procédé à la validation des documents visant à l’opérationnalisation du plan national de développement de la filière, puis à l’élaboration du plan de campagne 2021.
Présents à un atelier, vendredi 18 septembre dernier à Parakou, les acteurs de la filière karité se sont lancés comme défi de faire passer la production nationale de karité de 170 000 à 210 000 tonnes et transformer 60 % en beurre, d’ici 2022. C’est à travers le plan national de développement de la filière dont le projet a été soumis à validation, avant sa phase d’opérationnalisation.
« Ces documents stratégiques devront permettre de consigner les actions pertinentes que les différentes catégories d’acteurs s’engagent à mener, de façon concertée et dans un esprit de synergie et complémentarité, pour un développement harmonieux de la filière karité au Bénin », a indiqué le président du Conseil d’administration de l’Agence territoriale pour le développement agricole pôle 3, Bernardin Gléhouénou. Pour une unité d’action, les acteurs de la filière sont donc appelés à regarder dans la même direction et à se fixer des objectifs communs.
L’Interprofession karité Bénin (Ikb) et ses différentes composantes telles que la Fédération nationale des productrices de karité, l’Association nationale des transformateurs du karité, la Fédération nationale des acheteurs de produits agricoles et tropicaux, l’Association nationale des exportateurs de karité, a insisté son président, Gilles Adamou, soutiennent cette démarche. Il a rassuré qu’elles ne ménageront aucun effort pour l’atteinte des objectifs définis dans le plan de campagne validé.
« Nous avons la production et la productivité de la ressource karité, la capacité de transformation et améliorer la qualité des produits, puis le dispositif de commercialisation et d’exportation des amandes, beurre et produits dérivés, à améliorer la gouvernance de la filière », a rappelé la directrice générale de l’Agence territoriale pour le développement agricole pôle 3, Rissikathou Saley, en définissant les objectifs. C’est donc avec de nouveaux engagements pris que les acteurs de cette filière espèrent la voir se développer.