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Semaine mondiale pour la sécurité routière : L’appel à l’action pour sauver des vies

Société
Par   Arnaud DOUMANHOUN, le 19 mai 2022 à 12h49
Des actions urgentes pour réduire de 50% le nombre de décès et de blessés pour cause d’accidents d’ici 2030. Tel est l’appel lancé par l’Ong Alinagnon et ses partenaires, ce lundi 16 mai, à son siège sis au quartier Akpakpa à Cotonou, dans le cadre de la Semaine mondiale pour la sécurité routière. S’engager pour des rues propices à la vie, la limitation de vitesse à 30 Km/h, une mobilité plus sûre, un financement réel de la sécurité routière, des actions prouvées en faveur des routes sûres et une implication des Ong dans les processus décisionnels. C’est la quintessence du message délivré, ce lundi 16 mai, à Cotonou, par Casimir Migan, coordonnateur général de l’Ong Alinagnon, dans le cadre de la Semaine mondiale pour la sécurité routière dont le thème est : « S’engager à agir pour la vie dans les rues ». Selon la déclaration de l’Alliance mondiale des Ong pour la sécurité routière, chaque année, le monde subit 1,3 million de décès évitables et environ 50 millions de blessés dans des accidents de la route. Et sans action sérieuse, ces accidents causeront entre 13 et 17 millions de morts et 500 millions de blessés supplémentaires au cours de la décennie 2021-2030. Casimir Migan renseigne qu’au Bénin, près de 700 personnes meurent des suites d’accidents de la route, et l’excès de vitesse est identifié comme l’un des principaux facteurs de risques de décès et de traumatisme qui y sont liés. La semaine du 16 au 22 mai, déclarée Semaine mondiale pour la sécurité routière par les Nations unies, offre l’occasion aux Ongs de rappeler à l’endroit notamment des gouvernants les mesures à prendre pour prévenir le mal et réduire de 50 % le nombre de décès et de blessés pour la viecause d’accident d’ici 2030. A juste titre, l’Ong Alinagnon en partenariat avec l’Alliance globale s’est lancée dans la campagne « S’engager à agir pour la vie dans les rues » qui vise entre autres, la limitation de vitesse à 30 km/h et l’engagement du gouvernement pour la sécurité routière à travers sa participation à la réunion de haut niveau les 30 juin et 1er juillet, selon le message de l’envoyé spécial des Nations unies. En effet, les gouvernants africains doivent accorder la priorité à la sécurité routière et faire preuve de leadership stratégique en planifiant, orchestrant des interventions de sécurité routière par le biais de l’appropriation politique, positionnant la sécurité routière comme une priorité nationale, reconnaissant qu’elle fait partie intégrante de l’Agenda 2030 pour le développement durable, et articuler publiquement une vision à long terme. « Nous appelons les gouvernants africains à mettre en place ou à garantir des institutions de sécurité routière, dotées de ressources suffisantes, habilitées, responsables et capables de gérer tous les éléments de la sécurité routière, et qui collaborent avec les autres autorités gouvernementales telles que les ministères de la Santé, des Transports, des Infrastructures, et de l’Education, afin de réduire de 50 % le nombre de décès et de blessés graves sur les routes d’ici 2030 et garantir le droit des personnes à une mobilité sûre ». Tel est l’appel de l’Ong Alinagnon et de ses pairs.