Veille citoyenne à Natitingou: Des préoccupations à solutionner
Société
Par
Didier Pascal DOGUE, le 06 mai 2021
à
09h42
L’association Dynamique civique pour une veille citoyenne (Dcvc) a organisé, vendredi 30 avril dernier, à Natitingou, une conférence de presse sur le bilan de ses activités sur la période de mai 2016 à avril 2021. A l’occasion, des préoccupations ont été soulevées.
Cinq différentes préoccupations ont été soulevées lors de cette conférence de presse de l’association Dynamique civique pour une veille citoyenne (Dcvc).
Le projet gouvernemental de construction d’une académie régionale de sports dans l’Atacora, l’érection d’une mosquée au marché central de Natitingou, la consommation abusive de sodabi frelaté, la pollution sonore et enfin divers sujets soulevés lors de la grogne matinale sur radio Nanto étaient au menu.
Sur le premier dossier relatif à l’académie régionale des sports de l’Atacora, la Dcvc reste préoccupée que le domaine affecté au projet fasse actuellement l’objet d’un différend pendant devant la Cour suprême et opposant la collectivité Tètontè à la mairie de Natitingou. Selon la Dcvc, il ne faut pas que ce projet échappe à la commune.« A ce jour, aucun autre domaine n’est encore destiné au ministère des Sports en vue d’anticiper l’issue éventuelle du dossier des 12 ha encore pendant devant la Cour suprême depuis octobre 2018 », a fustigé Gaston Behiti, président de la Dcvc.
Le deuxième sujet relève l’incompatibilité d’une certaine promiscuité entre une mosquée, lieu de culte et de recueillement, voire de quiétude par excellence et un marché, lieu d’affaires, bruyant et très mouvant par définition. Il faut que les autorités pensent à régler les problèmes qui naitraient éventuellement de cette semaine.
Quant au troisième sujet relatif au sodabi ou alcool local frelaté, il s’agit d’un problème de santé publique que la Dcvc voudrait que les autorités compétentes règlent afin de préserver la santé de la jeunesse et des autres couches de la société.
En ce qui concerne la pollution sonore, le plaidoyer de la Dcvc vise à ce que la police environnementale s’investisse afin que les nuisances dues aux activités des cabarets, mosquées et autres églises évangéliques ne continuent pas de pertuber impunément le quotidien des habitants de Natitingou.
Le cinquième et dernier dossier porte sur des préoccupations pêle-mêle évoquées à l’occasion de la grogne matinale sur Nanto Fm. Il s’agit, entre autres, de l’abattage systématique des arbres bordant l’artère principale traversant la ville, de l’excès de vitesse des camions traversant la ville, de la divagation des animaux domestiques et des braquages et vols à main armée.
Pierre D. Dassabouté, vice-président de la Dcvc, et Marguerite Konassandé épouse Saï, chargée de l’hygiène, sont revenus sur d’autres points particuliers leur tenant à cœur pour soutenir leur président.