Visite conjointe des agences du Snu : un satisfecit malgré la persistance des défis
Société
Par
Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 04 avr. 2022
à
17h51
Sous le leadership de leur coordonnateur résident, les agences du Système des Nations Unies (Snu) ont donné une conférence de presse à la préfecture de Parakou, vendredi 25 mars dernier. C’était au terme de leur mission conjointe, du 20 au 25 mars dernier, dans les départements du Borgou et de l’Atacora.
Démarrée dimanche 20 mars dernier, la tournée entreprise dans les départements du Borgou et de l’Atacora par les responsables
des agences du Système des Nations Unies (Snu) résidents au Bénin a pris fin, vendredi 25 mars dernier. C’est pour faire le
point de leur visite conjointe sur le terrain qu’ils étaient devant les professionnels des médias, vendredi 25 mars, à la préfecture
de Parakou. Il en ressort que les populations des deux départements apprécient la présence opérationnelle du Snu. D’où le
satisfecit constaté au niveau des conférenciers.
Rappelant les objectifs de leur descente, le coordonnateur résident du Snu, Salvator Niyonzima, indique qu’ils sont au nombre de quatre. Il s’agissait de passer en revue leurs actions sur le terrain et les résultats obtenus, d’échanger avec les populations bénéficiaires et les autorités, de réexaminer leur présence opérationnelle et de galvaniser leurs équipes positionnées sur le terrain. Enfin, accorder une attention particulière aux populations de l’Atacora, en raison des derniers événements sécuritaires dans leur département. « C’était pour nous une manière de marquer notre solidarité avec elles, mais aussi avec nos personnels et partenaires qui sont sur place », a précisé le coordonnateur résident.
Les leçons à tirer
Avec les membres de sa délégation, il a visité des projets dans les domaines de la santé, avec la vaccination contre la méningite
et les différentes épidémies, de la lutte contre les violences basées sur le genre, de l’entreprenariat des jeunes, de l’éducation scolaire, de l’éducation à la santé sexuelle, des cantines scolaires et de l’hygiène et assainissement. De leur visite, trois leçons majeures sont à tirer. « La première, c’est que nous avons observé que le Snu est présent sur le terrain et que le partenariat noué avec les différentes parties prenantes nous permet d’avoir des résultats visibles. Quant à la deuxième, nous avons pu échanger avec les autorités et les partenaires. Ce qui nous a montré que nous avons besoin d’améliorer notre travail en synergie. La troisième leçon, c’est que nous nous sommes rendu compte au cours des échanges, qu’il y avait des défis, des questions qui ne sont pas résolues. Mais ensemble, nous avons les moyens de les relever », a également confié le coordonnateur résident du Snu.
Par rapport aux défis à relever, la représentante résidente de l’Unicef, Djanabou Mahondé, le représentant résident du Pam, Guy Adoua, et les représentants des représentants résidents de l’Oms et de l’Unfpa ont assuré qu’ils seront transformés en opportunités. Ils ont entre autres évoqué le renforcement de la scolarisation des enfants et de la jeune fille, l’emploi des jeunes, l’installation des points d’eau dans les écoles à cantine, l’approvisionnement des cantines avec la production locale, puis des contributions pour une gestion rapide des épidémies au Bénin. Au regard des constats faits, le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, s’est engagé pour que les recommandations formulées soient mises en œuvre sur le terrain. Il a, au nom des populations de son département, promis de ne pas décevoir la confiance des agences du Snu.