Marche nordique au Bénin: L’Injeps dans une dynamique de santé durable

Initiée par Florentine Kouglo, diplômée en Staps, la première édition de la Marche nordique a mobilisé dès l’aube du dimanche 6 avril de nombreux participants, encadreurs, enseignants-chercheurs et administratifs de l’Institut. Parmi les personnalités présentes, figurent le directeur de l’Injeps, Dr Basile Agbodjogbé, et le chef de département adjoint des Staps, Lafiou Yessouffou. La marche nordique se distingue de la marche classique par l’usage de bâtons spécifiques qui engagent activement les bras, sollicitant ainsi près de 90 % des muscles du corps. Accessible à tous, elle combine bienfaits cardiovasculaires, amélioration de l’équilibre et renforcement musculaire.

Selon Dr Oscar Azé, superviseur de l’événement et enseignant-chercheur, cette activité complète constitue une alternative efficace aux formes classiques de marche, trop souvent insuffisantes pour atteindre une intensité bénéfique sur le plan médical. L’événement s’inscrit dans un projet de recherche conduit depuis quatre ans par l’Ur-Dapar, qui plaide pour l’intégration de la marche nordique dans les programmes de prévention des maladies non transmissibles.

Au terme des 9 kilomètres parcourus, un étirement collectif a permis d’optimiser la récupération. Satisfaite, Florentine Kouglo, fervente promotrice de la marche nordique, a réaffirmé son engagement à démocratiser cette pratique.

Le directeur de l’Injeps, Dr Basile Agbodjogbé, a, quant à lui, annoncé une structuration accrue de l’événement dès la prochaine édition. Désormais, cette initiative ouvre la voie à une nouvelle approche de la santé publique par l’activité physique.