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Grève des magistrats: Le mot d’ordre de grève suivi par les magistrats à Parakou

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Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 27 févr. 2018 à 05h17
[caption id="attachment_28174" align="alignnone" width="1024"]Le mot d’ordre de grève suivi par les magistrats à Parakou[/caption]

La Cour d’appel et le Tribunal de première instance de première classe de Parakou n’ont pas été épargnés par la grève, déclenchée à partir de ce lundi 26 février, par l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab). Toutefois, le personnel non magistrat était présent au poste pour satisfaire les usagers venus retirer ou faire légaliser des pièces administratives.

A l’instar de leurs collègues des services judiciaires installés dans les autres villes du pays, les magistrats exerçant à Parakou observent depuis hier, lundi 26 février, un mot d’ordre de grève de cinq jours sur cinq. Sous la bannière de l’Unamab, ils entendent ainsi protester contre la défalcation opérée sur leurs salaires de février, suite à leur mouvement de grève du lundi 8 janvier au vendredi 2 février dernier.
Les dossiers n’étant pas disponibles, les salles d’audiences sont restées fermées à la Cour d’appel et au Tribunal de première instance de première classe de Parakou. Il en est de même pour la plupart des bureaux des magistrats. Ainsi, les activités juridictionnelles, les audiences au niveau des chambres de liberté et de détention, de flagrant délit et comparution immédiate dans les cabinets d’instruction n’ont pas eu lieu.
Seuls, quelques justiciables essayaient de profiter de la présence à leurs postes, des agents non magistrats, pour déposer des pièces à légaliser ou retirer celles qui le sont déjà. Habitués à ces mouvements de paralysie du système judiciaire béninois, ils ne se plaignent plus. C’est le cas de Mathieu Abléfounin venu retirer des actes de naissance légalisés de ses enfants pour constituer un dossier d’allocations familiales à la Cnss. Il invite le gouvernement et les magistrats à ne plus être intransigeants et à laisser leurs portes ouvertes au dialogue?