La Nation Bénin...
Les agents de la mairie de Natitingou se
sont fait entendre, ce lundi 26 février au sujet de la revalorisation
salariale. À la faveur du cérémonial des couleurs, ils ont manifesté leur
mécontentement pour n’avoir pas jusque-là bénéficié de cette promesse du chef
de l’État. Face à leur cri de détresse, Taté Ouidéyama, maire de la commune
rassure.
Un mouvement d’humeur des agents de la mairie
de Natitingou, ce lundi 26 février, a été apaisé par le maire Taté Ouidéyama.
Il les a rassurés que le chef de l’État vas favorablement satisfaire leur
doléance.
Ce lundi dans la matinée, ces agents ont brandi
des pancartes sur lesquelles il est écrit : « Revalorisation salariale et
sursalaire aux agents des mairies ». Les agents ont profité de la cérémonie des
couleurs, pour réclamer la revalorisation salariale. Ils se plaignent de
n’avoir pas bénéficié jusque-là de la revalorisation salariale et du sursalaire
accordé aux agents de l’État. C’est ce qui a suscité cette manifestation pour
suggérer aux autorités d’être leur porte-parole pour le dénouement de cette situation.
Aimé Lavenir Béhanzin, porte-parole des agents, informe que depuis décembre 2022 où la décision a été prise, les travailleurs des collectivités locales n’ont pas encore connu l’augmentation de leurs salaires. «Depuis avril 2023 jusqu’en février 2024, il n’y a eu aucune suite après les assurances du ministre de tutelle au Parlement. Il peut nous dire aujourd’hui que les agents des mairies n’ont pas droit au sursalaire, là on sait au moins que c’est la décision du président. Quand on vous a promis quelque chose qui n’arrive jamais, c’est plus dur à gérer que quelque chose que vous n’attendez pas », précise Lavenir Béhanzin. Il estime que si l’indice salarial est pour tous les fonctionnaires de l’Etat, les 3 % y relatifs pourraient leur être accordés tout au moins. « Nous demandons donc au chef de l’État, le président Patrice Talon, de se rappeler ses enfants des collectivités territoriales. Nous avons également besoin de notre petite part de la prospérité qu’il a déjà donnée aux autres agents de la fonction publique. Notre souhait est de voir cette mesure impacter tous les agents de la fonction publique », a-t-il soutenu.
En réaction à leur démarche, le maire Taté
Ouindéyama fait savoir qu’il va remonter l’information à qui de droit. Il a
reconnu que c’est une préoccupation, mais le gouvernement n’a pas dit qu’il ne
va pas réaliser sa promesse à leur endroit. « Je crois que c’est une question
de temps. Le gouvernement a à cœur cette préoccupation. Nous espérons qu’avec
les doléances de rappel, tout rentrera dans l’ordre. Le gouvernement a demandé
de lui faire le point au niveau de chaque commune pour voir à peu près ce que ça
va représenter. Nous allons écrire à notre faîtière et au ministre de tutelle,
pour leur dire que nos agents sont toujours dans l’attente, et je crois que
d’ici à là ça va venir », a rassuré Taté Ouindéyama.