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Pour l’adhésion des populations des six communes du Mono au Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip), une délégation de députés et du ministre Mahougnon Kakpo étaient sur le terrain, dimanche 26 novembre dernier, pour une tournée de sensibilisation.
Permettre au Mono et au Couffo d’atteindre un taux élevé d’enrôlement au Ravip. Telle est la préoccupation des cadres et acteurs politiques natifs des deux départements. Dimanche dernier, dans le Mono, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago, et plusieurs autres députés dont Rosine Dagniho, Gérard Gbénonchi, Jérémie Adomahou et le ministre en charge de l’Enseignement secondaire, Mahougnon Cakpo étaient au contact des populations. Soutenus par le préfet Komlan Zinsou, ils ont parcouru les communes de Comé, Grand-Popo, Bopa, Houéyogbé, Athiémé et Lokossa. A chaque étape, la délégation a constaté l’évolution des opérations. Aux populations, ils ont expliqué le bien-fondé du recensement en insistant sur les solutions qu’il apporte et les multiples utilités des cartes qui seront délivrées au terme de l’opération.
Les messages ont été délivrés en langues locales pour toucher un grand nombre.
Les échanges avec les animateurs des centres d’enrôlement ont permis de recenser quelques dysfonctionnements et d’apporter un éclairage sur les zones d’ombre.
« Partout où nous sommes passés, nous avons été satisfaits. Les messages de sensibilisation sont bien reçus et les populations ont compris le bien-fondé de cette opération », se réjouit Komlan Zinsou, préfet du Mono. « Nous allons continuer la mobilisation. On doit l’intensifier pour que le dernier des citoyens se fasse enrôler », ajoute-t-il.
« En questionnant les populations, nous avons compris également qu’elles ont saisi la signification profonde du Ravip ainsi que l’objectif et l’utilité de cette opération », a laissé entendre le député Mathurin Nago.
« Les opérations se déroulent très bien et nous avons noté l’engouement de la population pour le Ravip », constate son collègue Jérémie Adomahou. Toutefois, indique-t-il « Nous profitons de l’occasion pour inviter le reste à se rendre dans les centres d’enrôlement. Aux élus, nous demandons de continuer à accompagner l’opération afin que les communes du Mono enregistrent un taux d’enrôlement de 100 % ».
Le ministre Mahougnon Kakpo, pour sa part, fait savoir que « Le Ravip n’est pas une opération électorale ou électoraliste. Cette préoccupation n’est pas celle qui est affichée. Nous avons expliqué aux populations que l’on peut être de n’importe localité et se faire enrôler partout où l’on veut pourvu que l’on dispose des informations ou des pièces capables de prouver d’où l’on vient ». « Nous leur avons également expliqué que les opérations du Ravip concernent les citoyens de tous les âges, du nouveau-né au plus vieux. Ils ont compris et se sont engagés dans cette perspective-là », se réjouit-il.
« Les récriminations des populations sont les mêmes à savoir que les kits ne sont pas en nombre suffisant. Ce qui est réel », relève le député Gérard Gbénonchi. Il y a au total 1 500 kits répartis sur toute l’étendue du territoire national. « Les opérations démarrées le 1er novembre dernier dureront trois ou quatre semaines dans les zones couvertes actuellement et les kits, qui sont mobiles, seront déplacés vers d’autres zones. Et ainsi de suite, toutes les zones seront couvertes à l’intérieur de chaque arrondissement », selon le député?