La Nation Bénin...
L’Institut
français de Parakou a un nouveau directeur. Ce Centre sera désormais managé par
Rodrigue Gotovi. Le nouveau maître des lieux, à peine installé, imprime déjà sa
marque.
Ce
n’est peut-être pas un hasard, mais plutôt un test d’installation que lui
impose la nature. Les premiers jours de Rodrigue Gbêkpo Gotovi, alias «Aladji
Zoro » à la tête de l’Institut français de Parakou coïncident avec la
célébration de l’édition 2024 de la fête internationale de la musique. Un test
d’installation passé avec brio par le nouveau maître des lieux à travers deux
spectacles de bonne facture qui replongent les amoureux des arts et de la
culture de la cité des Koburu dans la ferveur des nuits d’ambiance et des
spectacles culturels. C’est vrai qu’avec le centre culturel dont il assurait le
management, l’espace culturel Windekpe, il avait gardé une mainmise sur les
programmations culturelles dans la ville. Mais ces nouvelles charges lui en
donnent davantage carte blanche. Et c’est en partenariat avec l’Institut
français que ledit centre a offert au public, jeudi 20 juin dernier, le
spectacle de danse de deux professionnels béninois. Trois danseurs ont eu
quarante minutes de scène pour présenter au public une création chorégraphique
de danse contemporaine avec «Barika ». Cette entrée en scène réussie, le
nouveau directeur rebelote pour le compte de la fête de la musique le
lendemain, vendredi 21 juin à travers une prestation d’artistes aux côtés de
l’orchestre Hi Live. Théo Bakindé, alias tonton cellulaire, Marie Bio, alias
Star glory, Mikaila Aboudou Orou Dama dit Mick le charmeur, Ludolphe Biaou… ont
été les maitres de la scène pour la célébration de la fête de la musique face à
un public charmant qui en redemandait.
Si
sur ces deux spectacles-test, on peut noter les premiers pas rassurants de
Rodrigue Gotovi, il y a lieu également d’entrevoir son mandat au détour d’un
agenda plus consistant qu’il résume en trois points. Pour les douze mois à
venir, l’homme entend « dynamiser l’Institut français de Parakou en se basant
sur les trois axes ». Le premier, améliorer l’attractivité des lieux. Pour y
arriver, il se propose d’offrir un rayonnement géographique à Institut français
de Parakou dans le nord Bénin et de renforcer l'éventail de partenariats de
l'institution. Deuxième axe, améliorer la communication et la visibilité de
l'institut. A ce titre, il entend « mettre en place une programmation riche et
diversifiée favorisant aussi bien les pratiques artistiques que la
programmation culturelle tout en promouvant la langue française dans une
logique de partenariat France-Bénin gagnant-gagnant. Enfin, Rodrigue Gotovi
souhaite faciliter l’accès à l'information et œuvrer au renforcement des offres
du centre de langue et de campus France dans le septentrion.