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Examen du Cap 2025: 326 candidats composent dans douze spécialités à Natitingou

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Des lycéens s’adonnant à des travaux pratiques Des lycéens s’adonnant à des travaux pratiques

L’examen du Certificat d’aptitude professionnelle (Cap) 2025 a été lancé au Lycée technique de Natitingou, ce lundi 5 mai. Le directeur départemental des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle de l’Atacora, entouré du chef centre, des superviseurs et de l’encadrement, a donné le top des épreuves, espérant un taux de réussite de 100 %.

Par   Alexis METON A/R Atacora-Donga, le 06 mai 2025 à 07h57 Durée 3 min.
#Examen du Cap 2025

Trois cent vingt-six (326) candidats répartis dans douze spécialités composent dans le cadre de l’examen du Certificat d’aptitude professionnelle, depuis ce lundi 5 mai à Natitingou. Le lancement des épreuves s’est déroulé au Lycée technique de Natitingou avec les spécialités Constructeur Bâtiment, Électricité, Hôtellerie restauration, Mécanique automobile, Menuiserie, Opérateur Géomètre, Plomberie, Instrument Piano, Art textile, Graphisme. Ouassa Jean-Pierre Kouaro, proviseur du Lycée technique de Natitingou et chef centre de l’examen rassure que tout se passe bien depuis le lancement des épreuves. « Nous allons crier victoire, parce que tout se passe bien. Avec le lancement officiel qui s’est passé dans les conditions normales, tous les candidats ont répondu présents, tous les surveillants de salle et tout l’encadrement aussi sont avec nous. Donc nous sommes satisfaits pour ce premier jour de l’examen du Certificat d’aptitude professionnelle. Il dure quatre jours dont trois pour toutes les spécialités et l’électricité qui finit le jeudi », a expliqué Ouassa Jean-Pierre Kouaro.

Aux candidats, il demande la sérénité. « Ils sont capables de réussir et ils doivent réussir avec de bonnes mentions. C’est aussi l’occasion pour moi de féliciter et de dire un grand merci aux parents qui ont accompagné nos enfants jusqu’à ce jour », dit-il.

Docteur Hospice Tchiatti, directeur départemental des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle de l’Atacora, s’inscrit dans cette démarche et rappelle qu’il n’est plus question d’un taux de réussite de 60 ou 70 %. « Nous voulons 100 %. C’est le jour J, ce qu’on vous a enseigné, c’est ce qu’on va vous demander. Si vous vous concentrez et vous donnez le meilleur de vous-mêmes, vous allez tirer votre épingle du jeu. Il faut réussir avec mention. Nous comptons sur vous », a-t-il insisté. Il fait constater que les épreuves ont bien démarré et tout se passe bien.

Des consignes ont été données aux surveillants de salle, dit-il, pour mettre en place un dispositif qui empêche la tricherie. « Si le dispositif est bien mis, ils ne vont pas nous amener des candidats sous prétexte qu’ils sont en train de tricher. Les candidats que je vois là ne sont pas stressés, ils ont l’habitude des compositions, ils ont eu des devoirs de table et l’examen blanc, ils ont eu des remédiations. Un peu de concentration et tout va bien se passer », rassure Dr Hospice Tchiatti.

Il faut noter que le Cap est un diplôme national qui atteste de la qualification professionnelle dans divers domaines techniques et artisanaux. Il est organisé dans plusieurs spécialités ou filières notamment Sciences et Techniques industrielles (Sti), Économie familiale et sociale (Efs), Hôtellerie-Restauration (Hr), Sciences et techniques des métiers d’art (Stma), Sciences et techniques administratives et de gestion (Stag). Pour le compte de la session de 2025, les épreuves se tiennent dans 18 centres de composition. Au total 11 194 candidats dont 2 151 filles et 9 043 garçons répartis dans17 spécialités sont en quête de ce diplôme qui les destine au marché du travail ou leur permet de s’installer à leur propre compte ou d’être employés par l’État ou une entreprise privée.