La Nation Bénin...
Dans le cadre de la célébration de la 14e Journée africaine des
frontières, Alassane Séïdou, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité
publique, a adressé, ce mardi 11 juin, un message à la nation. Il a souligné la
nécessité d’éliminer les sources de tension aux frontières des Etats et de
faire des zones frontalières des espaces de paix, de sécurité et d’intégration
pour un développement économique, social, environnemental et culturel
harmonieux.
«
Stabilités et cohésion sociale : quelle place pour les frontières africaines ?
». C’est le thème de la 14e Journée africaine des frontières (Jaf) célébrée le
7 juin. Un choix qui, selon le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité
publique, témoigne de l’importance des frontières dans la stabilité des Etats.
D’autant plus que ladite Journée coïncide avec le 11e anniversaire de la
Semaine des frontières béninoises (Sfb) commémoré dans un contexte marqué par des
défis sécuritaires dont la menace terroriste.
Le
ministre a énuméré les grandes activités prévues en droite ligne de la
célébration de la Semaine des frontières béninoises à savoir: la validation du
plan local de sécurité d’Avrankou, l’inauguration de salles de classe à Bassila
et Ouaké, la mise en place du cadre de concertation transfrontalier
Ouaké-Binah, la finale du match de football sur la cohésion sociale à
Malanville. Pour le ministre, c’est une occasion pour rappeler à la communauté
africaine l’union au lieu de la division. «Les frontières devraient servir de
passerelles qui relient les peuples. C’est aussi une invite à rassembler les
communautés, à encourager le dialogue, à renforcer la coopération entre les
Etats, à renforcer les relations transfrontalières, à faciliter la coopération
et à exploiter les avantages de l’intégration régionale».
Il
poursuit en indiquant que la paix dans les communautés frontalières est
primordiale pour le développement stable des Etats. Il encourage donc tous les acteurs
à s’investir davantage dans le développement des plateformes de coopération, de
collaboration et de communication génératrices de paix et de stabilité. « En
effet, la stabilité, la cohésion sociale et le développement socioéconomique
doivent faire l’objet d’une quête simultanée et permanente pour que
l’initiative ‘‘faire taire les armes’’ de l’Union africaine devienne réalité
sur tout le continent », a-t-il indiqué.
Par
ailleurs, il a salué le leadership du président Patrice Talon dont le gouvernement
s’est engagé, à travers le Programme d’urgence de développement des espaces
frontaliers (Pudef), à sortir les populations frontalières de leur état de
précarité.
Pour
finir, il a remercié les partenaires techniques et financiers pour leur soutien
inestimable qui vise à concrétiser ce vœu du gouvernement.