La Nation Bénin...
Pour la qualité de leurs recherches scientifiques, 30 chercheuses africaines prometteuses dont deux Béninoises ont été récompensées par la Fondation L’Oréal et l’Unesco pour les femmes et la science à travers le Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne. Ces lauréates ont été célébrées pour l’intérêt de leurs recherches, mardi 10 décembre dernier à Cotonou, lors de la remise officielle des prix.
Le
Bénin s’honore d’inscrire dans les annales du prestigieux Prix Jeunes Talents
Afrique subsaharienne pour les femmes et la science, les noms de deux de ses
chercheuses. Marie-Marthe Chabi, doctorante en Sciences biologiques et Loukaïya
Zorobouragui, doctorante en génétique et sélection animale ont vu leurs
recherches couronnées de succès. A l’instar des 28 autres femmes scientifiques,
elles ont retenu l’attention du jury par leurs travaux novateurs et leur
engagement à relever les défis scientifiques majeurs du continent, tels que la
sécurité alimentaire, la santé publique ou encore les effets du changement
climatique. En présence de responsables de l’Unesco, de l’Oréal, de membres du
gouvernement et du jury, les lauréates ont reçu leurs prix faits d’un soutien
financier, notamment de bourses de recherche de 10 000 euros pour les
doctorantes et de 15 000 euros pour les chercheuses post-doctorantes ainsi
que de formations en leadership, communication, négociation et en développement
personnel.
Pour
cette 15e édition des Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne pour les femmes
et la science, 25 doctorantes et 5 post-doctorantes provenant de 15 pays
africains se sont distinguées parmi près de 800 candidatures appréciées par un
jury présidé par le professeur Aggrey Ambali, directeur de la Coopération
technique et du Financement des programmes à l’Agence de développement de
l’Union africaine.
Relevant
l’importance des défis auxquels devraient faire face le monde et le continent
africain, Alexandra Palt, vice-présidente de la Fondation L’Oréal, a souligné
la capacité des femmes chercheuses à apporter des perspectives adaptées et
salué leur engagement pour le progrès de la communauté.
Lidia
Brito, sous-directrice générale pour les sciences exactes et naturelles de
l’Unesco, a indiqué qu’en investissant dans la science et en favorisant
l’innovation, les sociétés africaines peuvent donner aux jeunes les moyens de
devenir les moteurs de la croissance économique, de la création d’emplois et de
la résolution des défis environnementaux urgents. D’où l’engagement de l’Unesco
à collaborer avec ses partenaires pour soutenir les programmes d’éducation et
de formation axés sur les sciences, devant fournir à la jeunesse les outils
nécessaires pour s’épanouir dans un monde en constante évolution■