La Nation Bénin...
Les dernières Assemblées annuelles du Groupe de la Banque
islamique de Développement (Bid) à Alger ont été l’occasion pour Zul Kifl
Salami, chargé de mission du président de la République, membre de la
délégation du Bénin d’apprécier une fois encore les réalisations de ce dernier
à la tête du pays, tout en accordant une prime à son ambition de voir s’opérer
la diversification de l’économie nationale à travers des réformes
structurelles.
« Diversifier les économies et enrichir les vies des
populations ». Tel a été le thème des dernières Assemblées annuelles du Groupe
de la Banque islamique de Développement (Bid) à Alger, dont les travaux ont
rassemblé plus de 2000 participants de 57 pays membres.
Pour Zul Kifl Salami, chargé de mission du président de
la République, membre de la délégation du Bénin à ces assemblées qui ont
consacré la signature de plus de 70 accords avec 26 États membres et plusieurs
institutions régionales, pour un montant avoisinant les 5 milliards Usd, la
participation de son pays traduit son intérêt indéniable pour les différents
travaux et le thème sur lequel ils sont placés, vu la dynamique en cours au
niveau de l’économie nationale.
« Diversifier les économies et enrichir les vies » dénote
un engagement à transformer durablement les sociétés avec une conscience accrue
des priorités locales. Impacter donc positivement chaque village, chaque foyer,
et créer une prospérité partagée et inclusive constitue le sens de la
gouvernance à laquelle aspire indéniablement le Bénin à travers la vision du
chef de l’Etat Patrice Talon.
« Le Bénin, et c’est une fierté que j’exprime sans manquer
d’humilité est en train de réaliser des transformations remarquables. Sur le
plan africain, régional et même international, notre pays se distingue »,
indique le chargé de mission du président de la République.
Des efforts structurels
Le Président Talon, à son avis, a placé dès le départ
comme priorité absolue la transformation structurelle de l’économie. Le
gouvernement, avant même de lancer des projets, a d’abord créé un cadre
normatif et stratégique solide, afin que les investissements génèrent une
croissance durable et inclusive. Six ans après, les résultats se laissent
apprécier et ce n’est point exagéré, selon lui, que le Bénin connaît une
métamorphose inédite de son histoire.
« Sur le plan de l’accès à l’eau potable, l’objectif est
qu’en 2026–2027, tous les villages et hameaux soient raccordés. En matière
d’infrastructures routières, leviers essentiels du développement, d’énormes
efforts sont faits pour réhabiliter, paver et moderniser le réseau. Dans
quelques années, toutes les liaisons seront achevées, favorisant l’accès aux
marchés locaux, régionaux et internationaux. Cet accès au marché est
fondamental : il facilite le transport des marchandises, soutient la production
et dynamise l’économie. La gouvernance aussi a profondément changé », se
satisfait Zul Kifl Salami.
Le Bénin, relève-t-il, s’est doté d’une gouvernance
solide, reconnue et saluée par les institutions internationales comme le Fmi,
la Banque mondiale et les agences de notation. Ce qui en fait, à ses mots,
l’« enfant chéri » des marchés financiers. « Grâce au travail remarquable du
chef de l’État et du ministre de l’Économie et des Finances, le Bénin mobilise
des ressources dans des conditions inédites, que ce soit pour le climat,
l’inclusion financière, ou le soutien des femmes au développement. Des
financements obtenus avec des maturités longues et des taux d’intérêt
avantageux », défend-il. Toute chose qui n’est pas sans renforcer la marche du
pays vers un développement réel, dont le but ultime est simple : créer de la
joie et améliorer la vie quotidienne des populations.
Quoique le pays n’ait pas d’importantes ressources
minières, sa transformation est actée dans tous les domaines avec la vision et
l’engagement d’un homme.
« C’est cet ensemble avec la vision, les réformes, les
infrastructures et la gouvernance – qui explique pourquoi le Bénin est
particulièrement concerné et intéressé par la diversification de son économie.
Diversifier, ce n’est pas seulement pour suivre une mode, mais pour garantir
une croissance durable, indépendante des chocs extérieurs, et capable
d’apporter concrètement plus de bien-être aux populations», explique le chargé
de mission du président de la République.
Diversifier l’économie, c’est aussi répondre aux défis du
changement climatique qui touche durement le secteur de l’agriculture, déjà
fragilisé par les aléas climatiques, les épidémies et autres perturbations. Et
le Bénin affiche bien sa volonté à voir s’opérer des changements qualitatifs
dans la gestion des problématiques liées aux défis environnementaux. Il s’agit
donc de redéfinir des paradigmes pour dynamiser ce secteur vital. Par ailleurs,
diversifier l’économie, c’est aussi miser sur l’économie du savoir et les
technologies de transformation. Celles-ci ne servent pas seulement à soutenir
l’activité économique, mais deviennent le fondement même de la croissance
d’aujourd’hui, car elles améliorent la productivité et favorisent l’innovation.
Le grand défi, c’est donc d’assurer une intégration réussie de ces
technologies, estime Zul Kifl Salami.
Zul Kifl Salami, chargé de mission du président de la République