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Célébration de la Journée internationale de la femme: Synergie d’actions pour un mieux-être au ministère du Cadre de vie

Société
Par   Didier Pascal DOGUE, le 09 mars 2018 à 06h09
[caption id="attachment_28317" align="alignnone" width="1024"]Synergie d’actions pour un mieux-être au ministère du Cadre de vie[/caption]

Les femmes du ministère du Cadre de vie et du Développement durable ont célébré, ce jeudi 8 mars à Cotonou, la Journée internationale de la femme. C’était en présence du ministre José Tonato et de sa directrice de cabinet, Jeanne Josette Akoha Acacha.

« Plus de synergie d’actions pour un mieux-être de la femme béninoise », voilà le thème choisi au plan national dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la femme. Pour la directrice de cabinet du ministère du Cadre de vie et du Développement durable, Jeanne Josette Akoha Acacha, les réflexions doivent être menées dans ce canevas. Comme sujets de réflexions, elle a évoqué la loi relative à l’interdiction de l’usage des sachets plastiques. Un sujet qui interpelle, selon elle, les femmes en service dans ce ministère qui devraient pouvoir éclairer leurs sœurs et tout autre curieux sur la question.
Jeanne Josette Akoha Acacha retient comme élément de réflexions, le projet asphaltage qu’elle invite à cerner en vue de mieux y communiquer.
La Journée internationale de la femme offre l’occasion de réfléchir non pas pour un combat mais pour la vie. Il s’agit, selon le ministre, de reconnaître à la femme sa place dans nos sociétés et son rôle dans le développement.
Se référant au thème retenu au plan international « L’heure est venue : les activistes rurales et urbaines transforment la vie des femmes », le ministre y croit le côté positif du terme "activiste". Un terme qu’il assimile à l’ensemble des acteurs à divers niveaux, y compris de la société civile, en somme, tous ceux qui, de façon positive et déterminée, se battent pour l’amélioration des conditions de la femme.La femme étant entendue comme la mère, la sœur ou l’épouse. Ce qui constitue, relève le ministre, la base même de la société.
Au-delà de la Jif, il faut, rappelle le ministre, un soutien continu à la femme dans les gestes quotidiens, dans la vie de tous les jours. Il demande à chacun de sa position de directeur, de chef service, de détenteur d’un quelconque pouvoir, de respecter la femme et de lui offrir les conditions pour qu’elle s’exprime à sa juste valeur. Au même moment, la femme dans sa position est digne de porter le titre, car la femme c’est le labeur, le travail. Le ministre n’en veut pour preuve que les activistes rurales qui sont presque des forcenées du travail qui n’espèrent même rien en retour. « Un exemple que nous devons suivre », recommande le ministre. Les femmes sont-elles facteurs ou catalyseurs de synergie dans notre milieu de travail ? s’interroge José Tonato.
Par ailleurs, le ministre révèle ce qui dans le Programme d’action du gouvernement valorise la femme et les couches vulnérables. C’est le programme Arch qui embrasse l’assurance, la formation, le microcrédit et la retraite non pas pour les fonctionnaires, mais pour les femmes en général; il s’agit de donner la main aux femmes du secteur dit informel pour se développer. Ce programme règle, déclare-t-il, de façon pragmatique, fondamentale et durablement, le problème de l’autonomisation de la femme. Il y a également le programme de modernisation des marchés urbains et régionaux, ce qui vise à donner aux femmes les moyens qu’il faut pour mieux atteindre le développement. Le ministre évoque également les logements économiques, la gestion des déchets dans le Grand Nokoué et le projet de modernisation des voiries urbaines. Il appelle, pour finir, à la synergie d’actions pour l’atteinte de l’Odd 11, faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables. Que les femmes soient des activistes pour transformer le ministère ! souhaite-t-il?